Nos enfants à l’ère de l’AI readiness : comment les préparer

Nos enfants à l’ère de l’AI readiness : comment les préparerfamille discutant de l'avenir numérique

Comme le soulignent des spécialistes, la préparation à l’IA n’est pas une question de diplôme mais un véritable investissement stratégique. Ce sujet nous interpelle tous en tant que parents, car nos enfants grandissent dans un monde où les contours du travail changent à une vitesse vertigineuse. Et si, pour eux, cette préparation commençait dès les petits gestes du quotidien ?

Pourquoi l’AI readiness commence à la maison ?

enfant jouant dans un parc numérique

On pourrait croire que l’AI readiness n’intéresse que les professionnels en quête de promotion. Mais les recherches montrent qu’elle touche tout le tissu social. Selon le World Economic Forum, seulement 2 % des entreprises sont prêtes à une adoption à grande échelle de l’IA, malgré des attentes de gains de productivité allant jusqu’à 40% (source). Beaucoup d’entreprises tâtonnent encore. Nos enfants, eux, devront maîtriser ce terrain mouvant. C’est là que l’AI readiness prend tout son sens.

Imaginez un terrain de jeu où de nouveaux modules apparaissent sans cesse : certains remplacent les anciens, d’autres complètent l’existant. Les enfants qui s’y amusent doivent apprendre à grimper, glisser et inventer de nouvelles règles. L’IA dans le monde du travail, c’est un peu la même chose. Et nous, parents, pouvons déjà semer des graines de souplesse et de curiosité pour qu’ils soient à l’aise dans ce parc en constante expansion. On le voit déjà dans les parcs où nos enfants courent après les feuilles d’automne, inventant spontanément des règles nouvelles : voilà l’esprit d’adaptation qu’il faut nourrir.

Quelles compétences humaines résisteront à l’IA ?

enfant racontant une histoire créative

Un rapport de JFFLabs et Intel insiste sur un point fort : toutes les professions gagneront à renforcer les compétences humaines comme l’empathie, la communication et la créativité (source). Ce sont ces talents que l’IA ne peut imiter complètement, et qu’elle met même en valeur. L’AI readiness requiert ces aptitudes fondamentales.

Cela nous ramène à nos enfants : quand on les encourage à raconter des histoires inventées, à partager leurs émotions ou à coopérer dans un jeu collectif, on ne fait pas que « jouer ». C’est là qu’on leur transmet l’étincelle ! Ces talents feront d’eux des pionniers joyeux dans un futur en mutation. C’est un peu comme préparer un tteokbokki maison où chacun ajoute ses ingrédients favoris : on suit une base, mais l’improvisation rend le plat unique. Voilà une compétence que ni les robots ni les algorithmes ne cuisineront à leur place. C’est la cerise sur le gâteau !

Et si votre enfant inventait la suite de cette histoire ?

Équilibre numérique : entre outils et créativité

enfant utilisant tablette et instruments de musique

Les études indiquent que les employés sont parfois plus prêts que leurs dirigeants à adopter l’IA, mais qu’ils réclament du soutien et de la formation (source). Ce constat nous interpelle aussi sur l’équilibre à trouver à la maison.

Un enfant qui utilise une application amusante pour apprendre les notes de musique n’a rien à craindre… tant que son temps d’écran est équilibré avec des moments où il souffle dans sa flûte ou tape joyeusement sur un tambourin improvisé. L’outil peut guider, mais c’est la spontanéité qui fait jaillir la joie et l’apprentissage profond. On pourrait dire que l’IA sert de GPS, tandis que l’imagination reste la boussole. Et ça tombe sous le sens : aucun GPS ne remplace le plaisir de découvrir un nouveau chemin en se perdant un peu.

Curiosité et résilience : comment les cultiver au quotidien ?

enfant curieux explorant un ordinateur

Les programmes comme celui de l’IIM Indore visent à donner aux leaders les cadres et la fluidité nécessaires pour naviguer dans ce futur numérique. Si l’on transpose cette idée au monde des enfants, la clé n’est pas de les transformer en petits experts techniques trop tôt, mais de stimuler leur curiosité. L’AI readiness passe aussi par là.

Par exemple, si un enfant demande : « Comment l’ordinateur sait tout ça ? », au lieu de répondre rapidement, pourquoi ne pas transformer la question en jeu ? On peut inventer une petite enquête où l’enfant joue le rôle du détective et l’ordinateur celui de la bibliothèque magique. Cela crée une mise en scène où la recherche devient une aventure. Et chaque aventure renforce non seulement la curiosité mais aussi la résilience face à l’inconnu.

Quel futur numérique pour nos enfants ?

enfant imaginant un futur numérique lumineux

Au final, l’AI readiness est autant une affaire de cœur que d’algorithmes. Cette préparation nous invite à cultiver des enfants confiants, capables de s’adapter, et surtout, porteurs d’humanité dans un monde qui risque parfois de paraître trop technique.

Oui, les emplois évoluent, certains disparaissent et d’autres surgissent. Mais derrière les chiffres — comme les 85 millions d’emplois susceptibles de disparaître d’ici quelques années et les 97 millions qui pourraient naître, selon certaines estimations — se cache une vérité enthousiasmante : l’avenir reste largement ouvert. Et c’est à nous de donner à nos enfants les clés pour l’aborder avec foi, joie et courage.

Alors, la prochaine fois que votre enfant invente une règle étrange pendant un jeu de société, au lieu de la corriger, souriez et jouez le jeu. Ces instants où leur imagination défie les règles, c’est notre plus belle victoire de parent. C’est peut-être là que se cachent les germes de l’AI readiness la plus puissante : celle qui vient de l’intérieur.

Source: Digital transformation and jobs are evolving—is your AI readiness keeping up?, Economic Times, 2025-08-25 06:36:47

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