Quand Salesforce trébuche : un papa éclaire l’IA et l’avenir de nos kids

Père et fille discutant joyeusement à table avec des crayons de couleur

Salesforce dépasse les attentes, mais sa chute en Bourse raconte autre chose : l’investisseur doute, l’IA inquiète, l’emploi se chuchote. Et nous, parents ? On regarde nos bambins colorier des châteaux de ciel et on se demande s’ils fouleront un monde sans places pour eux. Mais avant de s’inquiéter, respire : ces graphiques en dents de scie peuvent devenir un merveilleux tremplin de conversation autour de la table.

Pourquoi les investisseurs doutent-ils de l’IA ?

Graphique financier avec courbe irrégulière et enfant jouant avec des lacets

Un chiffre : seulement 3 % du chiffre d’affaires de Salesforce vient aujourd’hui de ses agents IA. Pourtant, ces agentic tools ont grimpé de 120 % ! En clair, la croissance est là, mais elle ne remplit pas encore les caisses. Les marchés, impatients, retiennent leur souffle. Cette bizarrerie me rappelle l’instant où mon filleul apprenait à nouer ses lacets : progrès fulgurant, encore quelques nœuds, et hop — ça décolle. Grandir, c’est d’abord un rapport étrange entre effort visible et résultat différé. Pour nos enfants, c’est rassurant : même les géants ratissent parfois les planches sans tomber le show.

L’IA va-t-elle vraiment détruire les emplois ?

Enfant imaginant des métiers futurs avec des papiers colorés dans un bocal

Marc Benioff a dit avoir pu supprimer 4 000 postes support grâce à l’IA. Le mot fait peur. Pourtant, chaque vague technologique a déplacé, pas détruit. Souviens-toi des distributeurs automatiques : ils ont remplacé des caissiers, mais inventé des techniciens de maintenance, des designers d’interface. Parle-en avec ton 7-ans : « Imagine, des robots aident les gens, et demain on aura besoin de cerveaux qui savent poser les bonnes questions. » Soudain, la menace devient jeu d’éveil. Vous pouvez même noter sur un papier trois « métiers de questionneurs » (architecte de prompts, éthicien numérique, gardien de données) et les mettre dans un bocal. Puis pioche au hasard pour rire : découvre que le futur sera drôle avant d’être sérieux.

Pricing compliqué = opportunité cachée

Famille jouant à un jeu de marché avec des crédits data symbolisés par des bonbons

Les 3 000 clients payants d’Agentforce peinent à comprendre la facturation. Ce qui nous montre que les adultes, eux aussi, doivent apprendre en marchant. Pour les enfants, c’est une chance : on va tous repartir du même niveau « débutant ». Pourquoi ne pas créer un mini-marché à la maison ? Tâches contre « data-credits » (points bonbons). Ta chipie apprend à négocier, tu effleures la notion de valeur liée à l’usage. Quand Salesforce ajuster enfin son prix, elle saura déjà qu’une offre claire vaut mieux qu’un algorithme brouillon. Économie douce en chaussons.

3 conseils pour préparer vos enfants à l’IA

Père et fille explorant ensemble des concepts d’intelligence artificielle de façon ludique

1. Curiosité > code : oublie le parfait Python. Mets une enceinte et demande à ton enfant si elle préfère qu’on lui lise l’histoire « chat noir qui vole » par une voix robot ou par papa. Débat. Elle comprend l’impact du ton, explore la frontière humain / machine.

2. Ration émotion / logique 50/50 : l’IA de Salesforce gère des scripts, pas les larmes du client. Joue au « détecteur de feeling » : un mot, devine l’humeur (joie, peur, déception). Ces petits jeux d’empathie aident à développer des circuits que nul processeur ne remplacera.

3. Apprends à rebondir : Benioff attend 2027 pour un vrai flux d’argent. Deux ans, c’est l’équivalent d’un cycle CE1-CE2. Planter un projet, réviser, relancer : déjà la routine scolaire. Partage avec ta puce la règle des « trois prototypes » : si le dessin plié en avion ne vole pas bien, on replie autrement. Résilience embarquée, sans écran.

Lumière sur le quotidien : même le ciel gris finit par s’éclaircir

Ce matin, 26 °C, aucun nuage. Nous avons une mini-tradition : regarder le reflet du soleil sur les vitres, deviner la forme des taches lumineuses. Parfois c’est un dragon, parfois une clé USB géante. Aujourd’hui, elle a vu « une échelle vers l’espace ». Ces moments simples m’émeuvent toujours : ils me rappellent que le doute des investisseurs n’est qu’une échelle aussi. On grimpe, on glisse, mais on monte encore. Souviens-toi : en 2008, on se demandait si « le cloud » tiendrait. Il tient. Demain, l’agentic tiendra. Et nos enfants seront les chevronnés de demain.

FAQ : questions fréquentes sur l’IA et l’éducation

« Et si l’école supprime les devoirs écrits ? »
Super, on reprend la plume le dimanche pour dessiner une bande-dessinée sur les microbes sur la Lune. Le geste reste, la forme change.

« Ma fille veut devenir influenceuse, pas ingénieure… »
Parfait. Demande-lui comment créer ses mini-montages sans logiciel payant : elle goûtera aux leviers tech, sans s’en rendre compte.

« Je n’y pige rien, je vais la laisser se débrouiller. »
Tu sais lire un manuel de train électrique ? Elle saura lire un tutoriel IA. Apprenons côte-à-côte, ça renforce la confiance mutuelle. Et puis, rire quand le robot répond « patate » au lieu de « paix » demeure un sport familial.

Source : Salesforce beats expectations but its stock falls on weak guidance and fears over AI, Silicon Angle, 2025/09/03

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