DEEBOT X11 : un robot aspirateur qui responsabilise les enfants

DEEBOT X11 nettoyant élégamment un salon moderne avec un enfant observant curieusement

Imaginez le carnaval technologique berlinois de l’IFA 2025 : écrans géants, foule bavarde, et au milieu de ce tourbillon, Écovacs dévoile le DEEBOT X11, premier robot muni de la technologie PowerBoost GaN. Il peut se recharger à la vitesse de l’éclair pendant qu’il rince sa serpillière, atteindre 19 500 Pa d’aspiration, et grimper des seuils comme un mini 4×4. Au milieu de ce spectacle, une pensée m’a frappé, un peu comme un flash : « Si cette machine comprend la maison mieux que moi, comment expliquer à ma puce de 7 ans qu’on reste les capitaines du navire ? » Car au-delà des paillettes de la recharge « perpétuelle » et de l’IA embarquée YIKO, se cache une opportunité en or : transformer l’arrivée d’un tel compagnon en véritable atelier de conscience numérique. En route pour un tour du propriétaire… version parentale.

PowerBoost : comment la recharge express initie les enfants à l’énergie ?

Robot DEEBOT X11 en recharge rapide au dock avec indicateur lumineux visible

Grâce au GaN (nitrure de gallium), le X11 fait une recharge rapide en quelques minutes, pile quand il revient vider son bac sans sac PureCyclone 2.0. Côté parent, c’est une porte ouverte pour parler ressources limitées : « Tu vois, même les super-robots doivent faire le plein, sinon c’est la panne sèche ! » Pourquoi ne pas demander aux enfants de noter sur un tableau la « jauge » de la batterie avant et après chaque cycle ? C’est une petite expérience visuelle : en une semaine, ils constateront qu’un appareil « malin » consomme quand même de l’électricité, et qu’éteindre la lumière en quittant une pièce reste un geste de héros. Résultat : la technologie devient un terrain de jeu pour mesurer les choses, on évite de gaspiller de l’énergie, et on ressent cette petite fierté écologique qui sent bon la tartine du goûter.

Et si vous avez la flemme de faire le tour du salon en chassant les miettes, ne culpabilisez pas ; le DEEBOT X11 couvre jusqu’à 1 000 m² sans pause. Détendez-vous, ouvrez grand la fenêtre de septembre, laissez entrer la lumière presque estivale… pendant que les juniors comptent les watts. Vous voyez l’idée ?

YIKO IA : comment collaborer avec l’intelligence artificielle en famille ?

Enfant interagissant vocalement avec le robot DEEBOT X11 dans un salon

Contrairement aux gros nuages d’intelligence artificielle qui flottent dans le cyberespace, YIKO loge dans le robot. Il apprend les habitudes, adapte ses passages, évite les Lego éparpillés. Mais attention, pas question que l’enfant pense qu’un « esprit » caché planifie tout. L’astuce : créer une carte au trésor sur post-it. Chaque soir, le petit humain place un post-it là où il pense avoir ramassé le plus de poussière. Après trois jours, on compare avec la carte générée par l’application. « Tiens ! Le robot a oublié le coin bibliothèque ? Pourquoi donc ? » La discussion est lancée : l’IA lit des données, pas dans nos pensées. On apprend donc à formuler des consignes plus claires, on répète, on ajuste. Une sorte « d’orthographe des ordres » qui donne un super-pouvoir : savoir questionner les algorithmes plutôt que de les subir. C’est une petite graine de pensée critique plantée l’air de rien. Et vous, comment initiez-vous vos enfants à l’IA ?

Bonus parental : YIKO réagit à la voix. Inviter l’enfant à dire « passage discret sous le canapé, s’il te plaît » libère la parole et rassure : la machine coopère, elle ne commande pas. Apprendre à collaborer avec une IA avant même de savoir coder, c’est déjà leur offrir une sacrée longueur d’avance.

BLAST 19 500 Pa : comment la puissance d’aspiration enseigne l’efficacité ?

DEEBOT X11 aspirant efficacement des poussières sur un tapis avec indicateur de puissance

19 500 Pascals, c’est l’équivalent d’un mini ouragan ciblé sur la poussière. Insistons sur l’adjectif ciblé. Un petit rituel à envisager : avant de lancer le robot, saupoudrer (volontairement !) un peu de cacao en poudre pour voir la « trajectoire » d’aspiration. L’enfant observe, compare avec un simple balai. Résultat : il comprend concrètement la notion d’« efficacité ». Même quantité de saleté, résultat différent. On peut ensuite transposer ça à l’école : concentrer son attention, c’est aussi aspirer l’essentiel sans éparpiller son énergie. Une analogie qui marche du tonnerre pour expliquer pourquoi on range d’abord ses crayons avant d’ouvrir le cahier de maths.

N’oublions pas la sécurité : la puissance augmente le bruit. Verdict du test « oreille d’enfant » : 62 dB en mode normal, soit le niveau d’une conversation. Une chance de mesurer le volume sonore avec une application sur le téléphone, et de discuter du respect du silence quand le petit frère ou la petite sœur dort. Mieux qu’un gros « chut ! » moralisateur, le chiffre parle. Et les enfants adorent maîtriser les chiffres.

Service robot multi-scénarios : comment préparer l’avenir avec les enfants ?

Famille dessinant ensemble un plan de maison avec robots imaginés sur une table

ECOVACS annonce aussi WINBOT (le robot lave-vitres) et GOAT (le robot tondeuse). Pourquoi s’arrêter au sol ? Voilà l’occasion de jouer aux architectes du foyer de demain. Une grande feuille, des crayons de couleur : on dessine la « maison des robots ». Chaque enfant attribue une tâche à une machine imaginaire : ranger les livres, trier le linge, arroser les plantes. Ensuite, on note ce que le robot ne peut pas faire : un câlin quand on a du chagrin, sentir l’odeur des crêpes qui dorent, inventer une blague pour faire rire papa. Un rappel éclatant que l’intelligence humaine reste l’ingrédient secret.

Terminez par un défi : quelle compétence 100 % humaine veux-tu développer cette semaine ? Lire une histoire à ton frère ? Fabriquer un avion en papier ? Le but : lier la roue technologique au moteur socio-émotionnel. On prépare le terrain pour les métiers de demain sans tomber dans la « peur du robot ».

Manuel parents-enfants-robot : 5 astuces pour une cohabitation harmonieuse

1. Espace de dialogue : prévoyez un créneau « réunion robot » chaque dimanche midi. 10 minutes suffisent : bilan des passages, ajustement des zones interdites via l’appli. L’enfant devient « chef de mission ».

2. Limites numériques : même si le X11 est autonome, fixez un créneau de mise en route (par exemple, après le départ à l’école), afin qu’il ne « circule » pas pendant les moments de jeu au sol. Le rythme humain prime.

3. Sécurité : testez les capteurs avec une peluche. L’enfant observe comment le robot l’évite. Ça rassure, et on en profite pour rappeler qu’on ne monte jamais sur un appareil électrique.

4. Humour : donnez un prénom au robot. Chez nous, c’était « Asticot ». Quand il se coince sous le buffet, on lance : « Asticot a encore faim de liberté ! » Le rire est un formidable levier d’apprentissage.

5. Générosité : proposez à l’enfant d’offrir un « ticket recharge » en ramenant lui-même le robot à sa base. C’est un geste de soin, un symbole de responsabilité partagée.

Appliquez ces 5 points, et le nouveau venu se transforme vite en membre complice de la famille, jamais en nounou remplaçante. Prochaine étape : embarquer ces réflexes lors des voyages (certains hôtels à l’étranger proposent déjà des modèles similaires). Votre mini-explorateur saura poser les bonnes questions avant même d’appuyer sur « start ».

F.A.Q. express : réponses aux questions des parents sur le robot aspirateur

Mon enfant va-t-il devenir « paresseux » ?
Bien au contraire : programmez-le pour qu’il range ses Lego avant le passage du robot. La propreté devient la récompense du rangement, pas l’inverse.

Un prix élevé (≈ 1 500 €) : comment le justifier ?
Calculez le coût d’une aide ménagère mensuelle… sur trois ans. Ajoutez les heures récupérées pour lire une histoire. Le bilan parle de lui-même, autant aux parents qu’aux enfants.

Et la confidentialité des données ?
L’IA YIKO fonctionne localement pour 90 % de ses tâches. Les plans de votre salon ne partent pas dans le cloud. Une précision rassurante à partager avec les grands curieux.

Peut-on le pirater ?
Les mises à jour sont automatiques et chiffrées. Expliquez à l’enfant la notion de « patch » comme un pansement numérique. Il adore l’image, et vous passez pour le héros de la tech.

Et sa fin de vie ?
ECOVACS prévoit un programme de reprise des anciens modèles pour recycler les batteries. Faites-en une petite cérémonie : « Merci Asticot, tu repars pour un nouveau voyage ! »

Ainsi, sous le ciel clair de septembre, alors que l’été joue les prolongations, la maison respire, l’enfant grandit, et nous, parents, gagnons des minutes précieuses pour souffler, s’embrasser, rêver. Le DEEBOT X11 n’est pas qu’un tour de force technologique ; c’est un tremplin émotionnel, une rampe de lancement vers des conversations passionnantes sur l’énergie, l’IA, et l’ingéniosité humaine. Réglages terminés, appuyez sur « start » : la vie, déjà belle, s’illumine d’un petit voyant turquoise… le signal que nous sommes prêts à vivre cette nouvelle ère avec confiance, humour et, surtout, beaucoup de cœur.

Source : A New Era in Smart Living: ECOVACS Unveils DEEBOT X11 with PowerBoost Technology and Expands Service Robot Portfolio at IFA 2025, PR Newswire, 2025/09/05 03:31:00

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