
Ce matin, en parcourant l’actualité, je suis tombé sur cette nouvelle qui m’a fait réfléchir : les États-Unis envisagent d’imposer des tarifs douaniers sur les exports de logiciels indiens. Une décision qui pourrait bouleverser tout un secteur économique… et nous rappeler à quel point le monde numérique de nos enfants sera différent du nôtre. Comment les préparer à ces défis avec humanité et agilité ?
Un séisme dans l’industrie IT indienne : quelles conséquences ?

L’Inde, ce géant du logiciel qui exporte ses talents et ses solutions à travers le monde, se retrouve soudainement vulnérable. Son secteur IT, valorisé à 283 milliards de dollars, dépend à plus de 60% du marché américain. Des entreprises comme Tata Consultancy Services, Infosys ou Wipro pourraient voir leurs coûts exploser avec ces tarifs douaniers.
Imaginez un instant : une taxe supplémentaire sur chaque ligne de code, chaque service cloud, chaque solution digitale exportée vers les États-Unis. Ça reviendrait à taxer deux fois les mêmes services – les entreprises indiennes paient déjà des impôts sur place. Double peine, double impact.
Automatisation et incertitude : comment préparer nos enfants ?

Ce qui me frappe en tant que parent, c’est que cette crise survient dans un contexte déjà fragile. L’automatisation grâce à l’intelligence artificielle transforme radicalement le paysage IT. Des tâches autrefois confiées à des développeurs humains sont maintenant automatisées, plus rapides, moins chères.
Et nos enfants dans tout ça ? Ils grandissent dans un monde où les règles du jeu économique changent à vitesse grand V. Les compétences qui feront la différence demain ne sont peut-être même pas encore inventées !
La leçon de résilience numérique : cultiver l’adaptabilité

Mais au-delà des chiffres, cette situation nous invite à réfléchir : vous savez quoi ? Je me dis souvent avec passion que préparer nos enfants au monde de demain, c’est un peu comme leur apprendre à naviguer sur des eaux inconnues. Naviguer sur ces eaux numériques, c’est un peu comme trouver le bon fromage dans un marché global ! On ne peut pas leur donner une carte précise – elle serait obsolète avant même qu’ils ne l’utilisent. Mais on peut leur apprendre à lire les courants, à ajuster les voiles, à rester stables dans la tempête.
Ces tensions commerciales nous rappellent l’importance de cultiver chez nos petits une agilité mentale, une capacité à s’adapter. Pas juste à utiliser les outils technologiques, mais à comprendre comment ils s’inscrivent dans un écosystème global, comment les décisions politiques à l’autre bout du monde peuvent affecter leur quotidien demain.
Des compétences pour demain : esprit critique et curiosité
Alors concrètement, comment fait-on ? D’abord en encourageant la curiosité naturelle des enfants pour le numérique – mais pas n’importe comment. Il ne s’agit pas de les transformer en petits codeurs précoces, mais plutôt de développer leur esprit critique face à la technologie.
Quand ma fille me demande comment fonctionne une application, on explore ensemble. On imagine comment elle a été créée, par qui, pour répondre à quel besoin. On discute de comment elle pourrait évoluer, quels impacts elle pourrait avoir. Des conversations simples, mais qui plantent des graines de compréhension profonde.
L’humain au cœur du numérique : créativité et collaboration

Ce qui ressort de cette actualité, c’est que malgré l’automatisation croissante, l’humain reste au centre. Les talents indiens sont appréciés non seulement pour leurs compétences techniques, mais pour leur créativité, leur capacité à résoudre des problèmes complexes, leur adaptabilité.
Voilà ce qu’il faut cultiver chez nos enfants : cette intelligence humaine qui dépasse la simple maîtrise technique. La capacité à collaborer across borders, à comprendre différentes perspectives culturelles, à innover dans l’incertitude.
Peut-être que demain, ce ne seront plus les lignes de code qui seront taxées, mais les idées, les innovations, les solutions créatives. Et dans ce monde-là, nos enfants auront besoin de bien plus que des compétences techniques – ils auront besoin de cette humanité numérique qui fait toute la différence.
Et si on en faisait un jeu ? Apprendre avec légèreté
Alors voici une idée : et si on transformait ces enjeux complexes en occasions d’apprentissage ludique ? Imaginez un jeu où l’enfant doit « exporter » des services numériques imaginaires à travers le monde, en naviguant les règles douanières changeantes, en adaptant ses stratégies face aux nouvelles technologies.
Une façon amusante de comprendre que le numérique n’existe pas dans une bulle – il est connecté à l’économie, à la politique, à la culture. Et que réussir dans ce monde demande autant de souplesse d’esprit que de compétences techniques.
Finalement, ces tarifs douaniers qui inquiètent l’industrie IT nous offrent une précieuse occasion de réflexion : comment préparons-nous vraiment nos enfants à hériter de ce monde numérique en perpétuelle mutation ? La réponse, peut-être, est moins dans les outils qu’on leur donne que dans la façon dont on leur apprend à les utiliser – avec curiosité, créativité, et cette humanité qui restera toujours leur plus grande force. Et cette humanité, mes amis, c’est la clé qui ouvrira toutes les portes de leur avenir !
Source : IT Inc worries as US may slap tariffs on software exports, The Economic Times, 2025/09/07
