Il y a quelques jours, en lisant un article, une idée m’a traversé l’esprit. On nous dit qu’il ne suffit plus de chercher une info sur Google, mais qu’il faut maintenant choisir d’où elle vient. Et là, je me suis dit : et si c’était justement ça, l’opportunité en or pour apprendre à nos enfants à naviguer dans ce monde numérique ? Une réflexion essentielle sur l’éducation à l’information, vous ne trouvez pas ? Et vous, comment guidez-vous vos enfants face à l’info en ligne ?
Garder le contrôle de l’information — n’est-ce pas essentiel pour l’éducation numérique ?
Quand je vois des fonctionnalités comme Preferred Sources arriver sur Google Search, franchement, ça me met de bonne humeur ! Ce n’est pas par nostalgie d’un Internet figé, mais parce qu’on commence enfin à parler de contrôle. De savoir d’où vient l’info, qui la partage et comment elle est sélectionnée. C’est un peu comme préparer un bon repas en famille : on choisit nous-mêmes les ingrédients, on sait exactement ce qu’il y a dedans, et ça rend tout bien plus savoureux !
Pourtant, il faut noter que cette fonctionnalité n’est pour l’instant qu’un ajout visuel sur les résultats de recherche classiques. Et ce qui me tracasse un peu, c’est qu’elle débarque là où on l’attendait le moins : dans Google Search plutôt que dans Google News ou Discover, deux plateformes qui, à mon avis, en auraient bien plus besoin. Search, c’est un outil qu’on utilise sur le moment. Tandis que News ou Discover, eux, façonnent la manière dont des milliers d’utilisateurs consomment l’info au quotidien. Surtout chez les plus jeunes.
Imaginez vos enfants, demain, naviguant entre les rubriques Actualité ou Découvertes sur des applis qui sont leur principale source d’information. Si on leur donne la possibilité de filtrer pour ne voir que des sources reconnues — au lieu de se contenter des tendances du moment poussées par une IA — ils apprennent quelque chose d’incroyablement précieux : sélectionner, filtrer, et vérifier leurs sources.
Et ce n’est pas rien. Une étude menée par le Pew Research Center nous rappelle que 62 % des adultes américains s’informent via les réseaux sociaux. C’est un sacré changement. Surtout quand on sait que ces plateformes utilisent des algorithmes qui, sans filtre humain, privilégient ce qui devient viral plutôt que ce qui est vrai.
L’idée alors ? Donner aux familles — et donc à nos enfants — des outils concrets pour personnaliser leur flux d’informations. Pourquoi ne pas intégrer ces « sources préférées » dans Google Discover ou News ? Cela pourrait nous aider à adopter une manière plus responsable et transparente de consommer l’actualité, et renforcerait au passage l’éducation numérique de nos enfants.
L’autorité parentale face au flot algorithmique : comment guider l’esprit critique ?
Face à cette IA de plus en plus présente dans la sélection des contenus, il devient urgent d’expliquer à nos enfants comment tout ça fonctionne, sans pour autant diaboliser la technologie. On peut, par exemple, choisir quelques sources fiables ensemble, discuter du fait que chaque article a un point de vue, ou même s’amuser à comparer comment deux médias différents parlent du même événement. C’est une super manière de développer leur esprit critique tout en restant connectés à leur monde.
Cette approche est d’autant plus importante que, comme le montre une autre recherche (mdpi.com), la plupart des gens préfèrent lire les actualités qui leur sont recommandées. Ça semble pratique, mais quand ces recommandations sont basées sur nos données personnelles, où est la place pour la découverte et la pensée libre ? Comment encourager nos enfants à regarder au-delà de ce que Google leur propose pour ne pas les enfermer dans une bulle ?
Montrer à nos petits comment isoler certaines sources qui correspondent à leurs passions (magazines de science, sites pour enfants ou journalistes spécialisés), ce serait déjà un excellent point de départ. Le but n’est pas de tout contrôler, mais de les guider au bon moment, pour qu’ils gagnent cette autonomie essentielle à leur développement et à leur éducation numérique.
Proposer un cadre, pas une barrière : vers une consommation d’info responsable
Alors, qu’est-ce qui empêcherait Google News ou Discover de proposer bientôt ce même affichage de « sources préférées » ? Personnellement, je trouve que ce serait un terrain de jeu formidable pour les enfants. Ils pourraient commencer avec une petite sélection de sites choisis avec notre aide, puis explorer à leur rythme. Peu importe si cette liste évolue, ce qui compte, c’est de leur donner conscience de qui parle, de quoi, et pourquoi.
Quelques idées pour se lancer ? On pourrait imaginer un « petit-déj de l’info », où chacun présente un article qu’il a adoré, lu sur sa source préférée. Ou pourquoi pas, une mini-émission radio familiale où vos enfants deviennent les journalistes du jour ! Imaginez leurs yeux s’illuminer en partageant leurs découvertes… c’est magique, non ? L’important, c’est de créer cette habitude simple de vérifier, de comparer, de discuter.
Ce qui est génial avec cette idée, c’est son potentiel pédagogique. Rien que l’idée qu’on puisse ajouter une source locale à sa liste et voir ses articles apparaître, ça nous donne, parents comme enfants, un sentiment de maîtrise et de participation active à ce qui nous entoure.
La technologie ne nous attendra pas. Alors, pourquoi ne pas sauter le pas dès aujourd’hui ? Choisissons ensemble quelques sites de confiance, discutons-en à table, écoutons ce qui les passionne… C’est en semant ces petites graines de curiosité et de prudence qu’on les aidera à grandir, pour qu’ils deviennent des citoyens numériques éclairés et responsables. Et ça, c’est un projet qui me remplit d’énergie !
Source : Forget Search, these 2 Google services desperately need Preferred Sources instead, Android Authority, 2025/09/07 09:00:56