Tu te rappelle ces soirées où on tombait sur des chats hyper-polis et… on se disait ‘mais qui parle comme ça ?’ On se regardait en souriant, en se demandant si c’était vraiment des humains qui échangeaient. Aujourd’hui, Je repense à ça quand je vois notre puce grandir – elle aura sept ans cette année, déjà ! dans ce monde où la frontière entre ce qui est vrai et ce qui est généré devient de plus en plus floue. Plus il y a de contenu, moins on semble se connecter vraiment. Je me demande comment on va s’y retrouver, nous deux, pour garder nos conversations vraies, pas copiées-collées.
Quand le virtuel devient trop parfait
Je t’observe parfois quand tu discutes avec les autres mamans sur les groupes parents. Tu as cette façon si naturelle de partager nos petits moments du quotidien – les colères, les rires, les découvertes. Mais je vois aussi comment l’abondance de contenu généré crée une uniformité artificielle autour de nous. Même nous, parfois, on se surprend à adopter inconsciemment ce langage trop poli, trop lisse.
C’est comme ces paysages trop parfaits qu’on voit dans les films – beaux, mais qui finissent par sembler irréels. Je me demande si nos enfants sauront encore reconnaître la vraie spontanéité d’une conversation ?
Retrouver l’âme derrière l’écran
Tu sais, ce que j’aime dans nos échanges le soir, quand les enfants sont enfin couchés, c’est justement ces moments où on ne cherche pas à être parfaits. Où tu me racontes ta journée avec tes mots à toi, avec tes hésitations et tes rires spontanés.
Ce qui compte, c’est de chercher la vraie connexion humaine derrière chaque message.
Peut-être qu’on devrait cultiver ça davantage dans nos interactions en ligne aussi. Valoriser nos imperfections, nos moments authentiques. Parfois je ris en lisant ces réponses trop polies qui me font me demander si je parle à un humain ou à un manuel de politesse.
Cultiver le vrai dans notre monde numérique
En te regardant organiser nos weekends en famille, je me dis qu’on a déjà commencé à trouver notre équilibre. Privilégier la qualité de nos interactions plutôt que la quantité. Ces moments où on éteint les écrans pour jouer ensemble, où on se raconte nos journées autour de la table.
Les outils numériques peuvent être des compléments, pas des remplacements. Comme tu le dis souvent, c’est dans ces instants simples, imparfaits, qu’on se reconnecte vraiment. Alors, ce soir, on éteint les écrans et on se raconte nos petits bubules de vie – deal ?
Source: Sam Altman Concerned That the Whole Internet Now Feels Fake as AI Takes Over, Futurism, 2025/09/13
Oui, j’ai lu un truc sur le Web… rédigé par un humain, j’espère !