Alors, ce soir-là, je la regarde trier des photos sur son téléphone – des instants volés entre deux notifications d’applications éducatives. « Ils ne devraient pas vivre ça », murmure-t-elle en montrant notre cadet absorbé par une tablette. Pas de colère dans sa voix, juste cette lassitude que nous partageons tous à l’heure des devoirs digitaux. Qui n’a pas ressenti ça, n’est-ce pas ? Ce n’est pas qu’une question de technologie. C’est cette tension constante entre l’efficacité promise et la magie des feuilles crayonnées à quatre mains.
Automatiser les tâches, pas les cœurs
Elle pose la tablette d’un geste las. « Pourquoi vouloir robotiser les histoires du soir avant d’avoir simplifié les listes de courses interminables ? » La question résonne comme une évidence. Comme le jour où elle a relié l’agenda scolaire à nos calendriers – terminées, les matinales frénétiques à chercher les autorisations de sortie !
Les listes de vocabulaire automatisées – « les flashcards sans fin », comme je les appelle – sont devenues notre première cible. Son sourire quand nous avons retrouvé vingt minutes pour inventer des comptes à rebours farfelus ? C’est la victoire qu’aucune application ne mesure. Le temps n’est pas qu’une ressource. C’est cette clairière où pousse l’imaginaire des enfants.
Ces victoires discrètes qui changent tout
Tout a commencé avec les rappels automatisés pour les activités – pas glamour, mais libérateur. Comme découvrir que commander les fournitures en ligne nous offre un créneau supplémentaire pour les batailles d’oreillers. Je la vois transposer cette philosophie à l’éducation : « Délègue les tâches répétitives pour garder l’énergie des découvertes partagées ».
L’effet domino ressemble à nos weekends. Les séances de cuisine en famille, où l’on s’amuse à mélanger les recettes de ma mère avec les saveurs d’ici, ne sont plus des corvées organisationnelles. Les applications qui anticipent les leçons ? Elles deviennent des tremplins pour nos expériences scientifiques maison improvisées. C’est dans ces moments volés à l’organisation que l’enfance s’épanouit, tout comme l’hospitalité qui prend vie dans les instants partagés.
Compter ce qui nourrit vraiment
Les statistiques scolaires ne mesurent pas comment leur complicité avec leur institutrice s’est intensifiée depuis que nous avons remplacé certains exercices digitaux par des jeux de rôle. Comme les bulletins ne voient pas comment leurs yeux pétillent quand nous éteignons tous les écrans pour la « chasse aux trésors » du vendredi soir, avec ses énigmes écrites à la main qui les mènent jusqu’au paquet de biscuits caché derrière le canapé.
Nous traquons désormais d’autres indicateurs : les fous rires partagés pendant les révisions, le nombre de « pourquoi » spontanés par jour. « Les verbes conjugués sans erreur ? Bien. Mais ce moment où il explique fièrement une règle à sa sœur ? Ça, c’est gagné ».
Rêver l’éducation de demain, ensemble
Nos conversations du soir en rangeant les jouets : « Et si chaque notification incluait une idée d’activité déconnectée ? » suggère-t-elle. Comme lorsque l’assistant vocal rappelle la leçon sur les volcans, mais nous laisse ajouter ensemble un défi « expérience culinaire ».
« On craint que la technologie remplace l’humain, mais ce serait plutôt un amplificateur d’humanité, vous ne trouvez pas ? »
Je pense à ces soirs où l’appli de lecture nous libère juste assez pour imaginer des suites absurdes aux histoires – cette étincelle que nulle intelligence artificielle ne pourra jamais reproduire.
Au fond, le défi n’est pas de choisir entre la technologie et l’humain, mais de les faire danser ensemble, pour que chaque gain d’efficacité nous rapproche un peu plus les uns des autres. C’est ça, notre véritable éducation.
Et vous, comment créez-vous ces précieux moments d’humanité dans votre quotidien numérique ?
Source: RobosizeME Publishes First-Ever Process AutomationPractical Guide for the Hospitality Industry, HospitalityNet, 2025-09-16Latest Posts