
L’IA nous bouscule tous — et si on en parlait comme on partage un café entre potes ?
Récemment, j’ai lu un article sur le phénomène du ‘workslop’ – ce travail bâclé par IA qui retombe sur les épaules des autres. Ça m’a rappelé certains moments dans notre utilisation de la technologie à la maison, et j’ai trouvé ça essentiel d’en discuter ensemble. Comment utilisons-nous vraiment ces outils ?
Workslop : une réalité qui nous rattachons tous ?
Vous ne devinerez jamais ce qu’une étude de Stanford et BetterUp a mis en lumière : le « workslop ». Ce terme, c’est l’équivalent d’un travail fait à la va-vite grâce à l’IA, qui a l’air bien en surface, mais qui manque cruellement de substance et ne fait pas avancer les choses. Et le plus frappant, c’est que près de 40% des employés interrogés ont déclaré avoir reçu ce genre de travail bâclé au cours du dernier mois ! 40% ! C’est énorme quand on y pense.
Ça veut dire que bien souvent, quand on reçoit un document, un rapport, ou même un bout de code, il n’a pas été entièrement pensé et créé par la personne qui est censée en être responsable, mais par une IA. Et le pire, c’est que derrière, il y a une personne qui a utilisé l’IA comme une sorte de raccourci, peut-être par manque de temps, ou simplement par facilité, sans vraiment s’investir pour vérifier, améliorer, ou ajouter cette touche humaine qui fait toute la différence.
Quand on voit ça, on comprend pourquoi les collègues en ont marre. Imaginez : vous comptez sur un document pour avancer dans votre propre travail, et vous vous retrouvez à devoir déchiffrer, corriger, et même deviner ce que la personne voulait vraiment dire, parce que l’IA n’a pas compris toutes les subtilités. C’est une charge supplémentaire qui pèse sur tout le monde, et ça peut vraiment miner l’esprit d’équipe et la confiance. C’est un peu comme si, dans notre foyer, quelqu’un demandait aux autres de finir de ranger une pièce après avoir juste posé les choses en vrac, en disant « l’IA m’a aidé à tout sortir ! ». Ce n’est pas vraiment le but, n’est-ce pas ? L’outil doit nous aider, pas devenir une excuse pour ne pas faire notre part du travail.

L’IA : un formidable outil, pas une baguette magique ?
Je suis personnellement un grand fan des outils qui nous aident à être plus efficaces, et l’IA en fait partie ! Je vois le potentiel incroyable pour nous assister dans nos tâches quotidiennes, que ce soit au travail ou même pour des projets personnels. Par exemple, l’autre jour, ma fille, qui aura 7 ans cette année, et moi, on a testé un outil IA pour dessiner notre itinéraire de week-end au parc juste à deux rues de chez nous ! C’est formidable ! Mais à aucun moment, on ne laisse l’outil décider de tout à notre place. On vérifie, on adapte, on choisit ce qui correspond vraiment à nos envies et à nos besoins familiaux. On garde le contrôle, on ajoute notre touche personnelle, on s’assure que tout est cohérent et que ça correspond à l’esprit de nos voyages.
C’est exactement la même chose au travail. L’IA peut nous aider à rédiger un brouillon, à résumer un long texte, à trouver des données rapidement, ou même à déboguer du code. C’est un gain de temps précieux ! Mais l’objectif est d’utiliser ces capacités pour augmenter nos propres compétences, pas pour les remplacer. Il faut garder notre esprit critique, notre capacité à analyser, à créer, à innover, et à faire preuve de jugement. Quand on se contente de copier-coller une réponse générée par IA sans y réfléchir, on passe à côté de l’essentiel. On perd cette étincelle créative, cette authenticité qui rend notre travail unique et précieux.
Comment garder le cap : l’équilibre entre IA et intelligence humaine ?

Alors, comment on fait pour ne pas tomber dans le piège du « workslop » et continuer à être des membres précieux de nos équipes, tout en profitant des avancées de l’IA ? Il y a, je pense, quelques pistes essentielles. D’abord, il faut une communication claire. Si l’on utilise l’IA pour une partie d’un projet, être transparent à ce sujet peut faire une énorme différence. Expliquer comment on l’a utilisée, et surtout, ce qu’on a fait pour vérifier, améliorer et finaliser le travail, peut dissiper les doutes et renforcer la confiance. Ce n’est pas une honte d’utiliser ces outils ; c’est la manière dont on les utilise qui compte.
Ensuite, il est crucial de privilégier la qualité à la quantité. L’IA peut nous donner une réponse très rapide, mais est-ce la meilleure réponse ? Est-ce qu’elle est pertinente, précise, complète ? Et si on s’accordait juste une minute pour relire et donner un petit coup de pep’s à notre texte ? C’est dans cette étape de vérification et d’affinage que notre propre intelligence humaine brille. C’est là que l’on apporte notre valeur ajoutée, notre expérience, notre compréhension des nuances.
Enfin, il faut voir l’IA comme un coéquipier, mais un coéquipier qui a besoin d’être guidé et vérifié. On ne lui confie pas les décisions finales, on ne le laisse pas nous dicter notre travail. On l’utilise comme un assistant pour nous rendre plus rapides et plus efficaces, afin de pouvoir nous concentrer sur les tâches qui demandent vraiment notre expertise, notre créativité et notre jugement. Cela permet non seulement de produire un travail de meilleure qualité, mais aussi de développer nos propres compétences et de maintenir des relations de confiance avec nos collègues.
C’est dans l’équilibre entre assistance technologique et intelligence humaine que nous trouvons notre véritable valeur ajoutée.
Au-delà du travail : l’IA, un apprentissage pour nos enfants ?

Cette discussion sur l’usage de l’IA me ramène aussi à notre rôle de parents. Ma fille, à cet âge où elle découvre le monde avec une curiosité insatiable, est déjà entourée de technologie. Comment allons-nous l’éduquer à utiliser ces outils de manière responsable ? Comment allons-nous lui apprendre que la facilité n’est pas toujours synonyme de réussite ? C’est un défi passionnant !
L’idée n’est pas de bannir l’IA de leurs vies, loin de là. Au contraire, il faut les aider à comprendre comment ça marche, quelles sont ses limites, et surtout, comment l’utiliser pour enrichir leur propre apprentissage et leur créativité, sans jamais se reposer entièrement dessus. On peut, par exemple, utiliser des outils d’IA de manière ludique pour l’aider à imaginer des histoires, à créer des dessins, ou même à résoudre des énigmes.
L’important, c’est de toujours encourager sa propre réflexion, son imagination, et son effort. Il faut qu’elle comprenne que la vraie récompense vient de ce qu’elle accomplit elle-même, avec l’aide des outils, oui, mais toujours en gardant sa propre intelligence et sa propre passion au premier plan. C’est une leçon précieuse pour l’avenir, une manière de construire des citoyens conscients et capables, qui utilisent la technologie à bon escient.

Ainsi, la prochaine fois que vous utilisez une IA, que ce soit au travail ou à la maison, prenez un instant pour réfléchir : est-ce que j’utilise cet outil pour m’aider à faire un meilleur travail, ou est-ce que je l’utilise pour éviter de faire le travail ? C’est une question simple, mais qui peut faire toute la différence pour nous-mêmes, pour nos équipes, et pour la manière dont nous façonnons l’avenir de la technologie et de l’éducation. L’IA a un potentiel incroyable, il ne tient qu’à nous de l’exploiter avec sagesse et intégrité. Quelle aventure passionnante nous attend !
Source: Your coworkers are sick of your AI workslop, ZDNET, 2025/09/24
