Écrans et Famille : Trouver cet Équilibre Qu’on Cherche Tous

Main posée sur un téléphone lors d’un repas en famille

Nous la connaissons, cette scène. Le soir, quand le bruit des écrans remplace progressivement les rires autour de la table. Les enfants qui pianotent, les yeux rivés à des lumières qui nous dépassent tous un peu. Et là, au milieu, je la vois. Elle, avec son petit signe, presque imperceptible : « Les écrans ? On y met un peu de pause pour l’heure du repas ? » c’est une bataille, vous savez. Une de celles qu’elle mène sans drapeau ni armes, mais avec cette patience de mère qui voulait juste… qu’on se retrouve, vraiment.

Ces moments où elle trace la frontière invisible

Comme dans beaucoup de familles françaises, il y a cette règle non-dite mais sacrée : les repas sont sacrés. J’ai observé, cette semaine, elle poser doucement sa main sur le téléphone de notre ado juste avant de servir le dessert.

Un geste, pas un mot. Pas de conflit, non. Mais cette fermeté douce qu’elle a, cette façon de faire comprendre que la conversation, ce soir, c’était plus important que la dernière notification.

Et vous savez quoi ? C’est comme ça que les règles sont devenues des habitudes. J’avoue, au début, j’y croyais à moitié… mais on en parle de moins en moins, et on les vit.

On a tous besoin de cette ligne invisible, non ? Elle, c’est son instinct qui l’a dessinée.

Et quelque part, ces écrans éteints à table, c’est devenu notre espace respiratoire, notre coin de vrai lien.

Ces écrans éteints à table, c’est devenu notre espace respiratoire, notre coin de vrai lien.

Notre exemple, le premier écran à réguler ?

Quand on se plaint du temps passé devant les écrans, il faut se retourner, aussi. On se regarde, nous, les parents.

J’ai remarqué, cette semaine, elle changer de stratégie. Avant, elle emportait son téléphone dans la salle de bain pour les derniers emails. Maintenant, elle le laisse sur le canapé.

Et moi, je la regarde. Et ça me parle. Parce que si on veut que les enfants comprennent, l’exemple passe… par nos yeux d’abord.

On a essayé une chose, une fois : deux heures le soir, entre 18h et 20h. Téléphones muets, positionnés dans la même boîte en bois.

Ce n’était pas facile au début, mais aujourd’hui, cet écran commun qui nous rassemble chaque soir est devenu notre rituel préféré. Et la plus grande surprise ? Les enfants n’en parlent presque plus… mais ils en réclament l’heure avec sourire quand vient le moment.

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