
Les écrans, cette petite chose qui nous a tant surpris… On a tous vu, vous et moi, ces moments où la petite main s’approche pour toucher notre visage pendant que notre regard reste coincé à mi-parcours entre le portable et le monde réel. À ce moment-là, même si on ne dit rien, on peut sentir la chaleur de la présence de la maman, comme elle, qui cherche à tisser, malgré tout, une connexion qui dépasse la lumière bleue.
Ce petit regard au-dessus de l’écran
Vous avez remarqué, n’est-ce pas ? Ce regard qui se lève, rapide, comme un capteur, chaque fois que notre téléphone vibre. L’enfant, lui, observe. Il apprend à lire dans le silence de notre attention divisée. On ne compte pas vraiment les minutes ni les heures… C’est plus subtil que ça. Une petite griffe se dessine dans leur tête : ‘Est-ce que ce qui est là, derrière, est plus important que moi ?’
L’écran, une allégorie…
Bon, on parle souvent des ‘recommandations’, des ‘limites’ ou des ‘dangers’ ; mais ce que l’on oublie, c’est que les enfants voient, surtout, les écrans comme une autre présence. Ils jalousent sa lumière bleue, comme eux, cherchent à capter notre attention. Et sa maman ? Elle, elle essaie, en silence. Avec ses petits gestes, elle essaie de créer un équilibre entre les deux. On a tous vu, parfois, cette main tendue qui prend la tablette, et qui dit, doucement : ‘Papa, allons jouer…’
La petite main qui se souvient
Il y a cette chose, dans la petite enfance, qui se cache dans le développement cognitif, et qui échappe aux graphiques. Les enfants, à cet âge, construisent le monde. Ils s’organisent autour du continu, et de l’absent. Les écrans, s’ils sont constants, migrent de la périphérie vers l’essence. Et puis… il y a la maman. La façon dont elle saisit, discrète, le temps perdu. Elle, comme le tissu entre les deux mondes, qui relie, réellement, sans jamais tout à fait abandonner, sans jamais tout à fait interdire… son équilibre est une forme d’art, à chaque instant.
Leur donner un peu plus que nous les avons
Du coup, on se surprend souvent, à la pensée que nous parents, nous maîtres des écrans… Mais comment enseigner, vraiment, comment vivre avec les appareils, sans les avoir nous-mêmes domptés ? En fait, on a tous les solutions, et les conseils pour les écrans des enfants : mais, comme le disait une petite voix, une fois, la recomposition émerge, d’abord, de notre propre capacité à lever les yeux, à laisser la place aux petits moments. Essayez de déposer votre téléphone dans un panier à l’entrée le soir, comme on dépose clés et chaussures. Ces petits gestes font toute la différence. Et puis… la mère, elle, fait ça. Discrète. Elle fait tout ça, déjà, et ça, sans certainement, sans le savoir, elle crée la voie.
Leur regard, comme notre premier miroir
C’est peut-être dans ces moments que nous avons la douce chance d’être, simplement, un peu plus, les parents que nous souhaitons devenir.
À la fin, c’est peut-être une question de présence. On a tous les écrans, oui, on a les notifications, et pourtant, le plus petit geste, celui qui nous reste, est souvent celui-là : le moment où nous osons, réellement, répondre au regard de l’enfant, plutôt que de répondre à l’écran, et laisser la maman, elle aussi, respirer un peu, sans avoir à jouer, sans cesse, l’arbitre.
Source : Anteriad Recognized as a 2025 Stratus Award Winner for Cloud Innovation, Globe Newswire, 2025/09/23 14:42:00
