Accompagner nos enfants dans le numérique : une main tendue, pas une interdiction

Écran bleu dans la chambre d'enfant la nuit

La maison est enfin silencieuse, enfin… presque silencieuse. Parce que là-haut, derrière leurs portes, ces petites lumières bleues continuent de cligner comme des étoiles perdues.

On se retrouve tous les deux à la cuisine, un café refroidissant entre les mains.

Et si on… ? commence-t-elle, avant de laisser la phrase s’éteindre.

On sait bien ce que cachent ses silences. Ce sont ces moments, justement, qui nous ont poussés à inventer notre propre manière d’éduquer à la sécurité numérique. Pas à pas…

L’écran qui s’allume, l’inquiétude qui nous étreint

Ce qui nous effraie le plus ? Ce n’est pas tant le temps devant les écrans… mais bien ce qu’on ne voit pas.

Ces applications qu’on ne reconnaît pas, cette vitesse à laquelle tout change, comme une langue étrangère.

On se souvient, elle, le soir, penchée sur le portable de la grande, chuchotant : « Ce n’est pas qu’on ne fait pas confiance… mais qu’est-ce qu’on peut ne pas comprendre ? »

Alors on a fait notre premier pas : on a redessiné ensemble les règles avec les enfants.

Pas à la manière d’un contrôleur, mais d’un copain de route.

« On a besoin de vous apprendre, oui, mais aussi, d’apprendre de vous », ça, c’est la phrase qu’elle a trouvée. Et ça a marché.

Le dîner numérique : notre petite routine de survie

Chez nous, ça s’appelle la « pause sourires ».

On laisse tous les écrans éteints… mais pas vraiment.

Parce qu’elle, elle a sorti son téléphone pour faire une photo de l’assiette de la cadette, qui a fait un dessin avec son ketchup.

Et ça, c’est devenu notre rituel : J’ai vu ses yeux brillants alors qu’elle criait : « Montessori, c’est pas fini ! » – ce moment-là, j’ai compris qu’elle commençait à voir les écrans différemment.

Et ça, c’est notre façon d’être ensemble avec les écrans, comme elle a dit en riant.

Quand ils font demi-tour… vers nous

Il y a eu ce jour où la grande a reçu son premier message suspect.

Ce qui nous a le plus étonnés ? Ce n’est pas qu’elle ait reçu ça… mais qu’elle soit venue nous en parler.

Quand elle nous a montré le message, nous avons pris une profonde respiration. « Qu’est-ce que tu ressens en le voyant ? » ai-je demandé. Son regard a cherché le mien avant de répondre : « Étrange… un peu comme quand un inconnant t’adresse la parole dans la rue. »

Et ça, c’est exactement ça : notre équilibre avec les écrans, c’est de construire un petit manuel, ensemble, pas à pas.

Et la nuit, quand on se retrouve, parents

On est tous les deux à regarder les comptes familiaux, les paramètres, mais on se regarde, surtout.

On sait que ce combat, ce n’est pas contre les enfants. C’est juste… avec eux.

Parfois, je me demande comment mes propres parents auraient géré ça – entre la coréenne d’eux qui insistait sur les limites claires et le canadien en moi qui veut explorer ensemble.

C’est pas trouver l’équilibre… mais tenir la main pendant qu’ils cherchent le leur.

Ce n’est pas un combat que nous menons seuls – dans chaque foyer, des parents partagent ces mêmes inquiétudes et ces mêmes espoirs, comme un grand réseau invisible qui nous soutient tous.

Source: Regulators’ Call Spurs Wide-Ranging Comments on Payments Fraud, Pymnts.com, 2025/09/23

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