Vous savez, ces soirs où on regarde, presque malgré nous, les reflets des écrans danser sur les murs de la salle de jeux ? Entre les récitations des devoirs sur tablettes et les petits doigts qui s’agitent sur les smartphones, on se demande parfois… Où est passée la douceur du temps ensemble ? En tant que parents, nous avons tous ces sentiments croisés. Ces écrans qui nous lient, mais aussi, parfois, ces écrans qui nous séparent. On en parle un peu ?
Ces moments de complicité que les écrans nous volent
Il y a ce matin particulier… Vous savez, celui où les enfants s’emballent devant un dessin animé, mais où on les voit, sans le faire exprès, chercher parfois notre regard. Dans ce moment, on sent la petite question. Est-ce qu’on est vraiment là ? Bien sûr, on a trouvé des astuces. On peut mettre des limites au temps d’écran des enfants avec des minuteurs, mais ce qui compte, c’est cette parole que nous avons créée : Ici, devant les écrans, on partage aussi. On peut apprendre, en jouant avec eux, leurs petits rires devant les applis… Et puis éteindre, pour faire place à la lecture. C’est un équilibre numérique familial qui devient notre petit rituel.
Ce petit guide que nous avons écrit ensemble
Dans notre famille, on a créé nos propres règles. On a un petit livre blanc, vraiment, juste une feuille collée sur le frigo. L’heure du repas ? C’est sacré, sans écran. Et le weekend, on commence par une activité ensemble. On a surpris les enfants, dessinant des petits panneaux Stop écrans, ici on joue! C’est drôle, non ? Ces moments de créativité viennent justement parce qu’on a encadré le temps d’écran. Et ça marche… On cherche à protéger, mais aussi, on leur apprend, à choisir. Et ils nous voient faire, aussi. On doit être, après tout, les premiers exemples de cette harmonie écrans – famille. On se sent plus proche grâce à ce petit effort, vous ne trouvez pas ?
Les écrans, ces collectionneurs maladroits de nos souvenirs
Mais… parfois, on se surprend. On a ce smartphone, qui nous a volé la photo de la dernière fête à la maison, les enfants sautant sur le canapé. Et puis les vidéos des anniversaires, les rires, les petits cris. On a même appris aux enfants, comment faire des montages, et ça, ça a été source de fierté. On a compris que ces outils, ce n’est pas seulement à contrôler, mais aussi à partager. On a maintenant une galerie, c’est comme notre histoire. On a ouvert l’album de photos devant les enfants, et on a vu leurs yeux… Ils ont compris. Ces petits appareils, c’est un peu comme un livre de souvenir. On peut les utiliser pour créer une connexion, pas une déconnexion. On l’a découvert, cette équation, c’est notre équilibre, aujourd’hui, et demain, on apprendra encore ensemble.