
Dans ce silence qui enveloppe la maison après la dernière histoire, parmi les jouets oubliés, nos regards se croisent. Tu me souris. Ce sourire, on le connaît, non ? Il raconte les journées bien remplies, ces petites victoires, ces doutes aussi. Et ce soir, juste entre nous : Quel héritage leur offrons-nous dans cette époque où les écrans leur parlent avant même le dîner ? C’est plus qu’une question. C’est un pont entre nous, parents, qui cherchent à tracer un chemin à travers les pixels.
Ce souffle, juste avant le ‘Pourquoi ?’
Je pense à cette lumière bleue sur ton visage hier soir. L’écran brillait tandis que tu cherchais avec notre dernier, cette histoire de robots qui nous a tant fait réfléchir.
Ces réflexions m’ont fait penser à quelque chose que j’ai lu récemment, comme je suis tombé sur cet article récemment, ces questions technologiques touchent à l’essentiel.
Et puis, tu as fait ce geste. Ta main a effleuré l’écran, comme pour une relique.
La technologie, c’est comme une recette, vois-tu ? Comme quand j’essaie de trouver le meilleur itinéraire pour nos voyages en famille—parfois, la technologie nous montre un chemin, mais c’est nous, parents, qui devons décider s’il correspond à nos valeurs.
Transmettre plutôt que consommer, voilà ta force silencieuse.
Ce regard que nous échangeons alors, ce n’est pas qu’un savoir. C’est une promesse.
Inventer ensemble, ce jeu qui nous dépasse
En te voyant, cette semaine, mêler crayons, pâte à modeler et écrans, je me suis souvenu…
Comme ce jour où, face à la fascination des enfants pour les dessins numériques, tu as pris leurs mains.
Pas à pas as-tu dit.
Et toi, comment illustrerais-tu ton livre préféré ?
Cette main dessinée avec la petite, qui tenait elle-même un livre. Une boucle d’humanité.
Le Monde l’évoque, ces questions d’éthique numérique, elles deviennent concrètes là, entre nous, lorsque les enfants répètent : Mais comment on fait sans les écrans ?
Tu as ouvert cette boîte de crayons comme une réponse, et cette lumière, là, dans leur regard… Je sais, ça peut sembler trop beau pour être vrai, mais c’est ce qui s’est passé… Hier soir, alors que ma fille et moi regardions une histoire interactive sur tablette, j’ai soudainement proposé de créer notre propre version avec des crayons et du papier. Elle a adoré l’idée, et nous avons passé une heure à dessiner ensemble, sa version bien plus créative que celle sur l’écran!
Ce jardin qui nous fonde
Le soir, quand les derniers mots de la journée s’effacent, comme l’évoque Josée, qui écrit sur son blog, ces questions remontent.
Nos racines, face aux branches.
Ce soir, je te vois, amie, mère, artiste de la patience.
Et ce choix de faire entrer l’éthique, non pas en leçon, mais comme un jeu de cache-cache dans les découvertes.
Un peu comme quand on les aide à suivre, pas à suivre, la recette.
C’est à qui l’idée ? demandait ta petite.
Et ce sourire, ce à nous, toujours…
Cet espace que nous tissons, il est à nous, comme ces étoiles qu’on montre à l’heure où les écrans s’éteignent.
C’est là, notre maison commune, au-delà du clic.
Source: Headnote Wars in the AI Space: Thomson Reuters (Westlaw) v. ROSS AI, Patentlyo.com, 2025/09/23 19:04:29
