
Vous avez remarqué, ces soirs où les enfants dorment enfin ? Bon, on reprend son souffle… et puis cette lumière du smartphone toujours entre les doigts — entre les réponses, les mails et les dernières vidéos éducatives à partager pour demain.
Comment on en est arrivés là, à jongler constamment entre ces deux mondes ? Le réel, celui des petits bras qui se jettent sur nous, des sourires collés sur les écrans… Et puis, il y a le virtuel… celui qui nous appelle, même quand on promet de jouer aux Legos.
Le poids du monde numérique : invisible mais bien présent
C’est drôle. Ils nous font tant de dessins, les enfants, avec leurs mains pleines de feutre. Mais aucun de leurs petits personnages n’a notre smartphone dans la main. Et pourtant… Quel rôle joue-t-il vraiment dans notre équilibre familial ?
Vous avez déjà ressenti cela, non ? Ce soir où on promet de jouer aux légos ensemble… et où le téléphone vibre une fois. Puis deux. On voudrait le laisser… mais on pense à la question du travail, à l’école, à ce qui pourrait arriver si on manque l’info. On navigue, toujours. On cherche la ligne droite entre les deux mondes, sans jamais perdre les enfants des yeux.
Guide de la sagesse : accueillir plutôt que lutter
Il y a ces moments où on les voit s’émerveiller devant un tuto de bricolage. Ces moments, on les savoure comme on savoure un bon vin français – avec attention, patience et parfois un peu de surprise. Ou ceux où ils s’éclatent sur le divan, à jouer en ligne avec leurs copains. On voudrait parfois les protéger… mais on les regarde, ces petits.
L’écran n’est ni un éducateur, ni un ennemi.
On le voit bien, c’est quand les enfants cherchent que nous cherchons aussi, avec eux. Ensemble. Puisant dans les conseils des experts… mais aussi dans notre propre cœur. Et cet équilibre-là, c’est une sagesse qui se construit jour après jour, à tâtonner.
L’écran comme un pont : réinventer l’accompagnement
Rappelons-nous cette fois où on a cherché, ensemble, sur YouTube, comment faire un château. Nous avons bricolé, cherché, trouvé, ri. On était ensemble, vraiment. Et c’est là que la magie arrive : quand l’écran, ce n’est plus un mur, mais un outil qu’on partage, sous nos mains attentives, sous notre surveillance bienveillante.
Les parents, depuis toujours, transmettent avec les outils de leur temps. Aujourd’hui, comme hier, c’est notre regard qui guide les enfants. Et non, pas besoin de lutter contre tous les écrans. Il faut juste… accompagner, doucement. Comme on tient la main à ceux qui font leurs premiers pas.
D’autres parents sont passés par là… et nous aussi, on y arrivera
On se souviendra, bien sûr, de ces moments tendus, où on a hurlé « éteins-moi ça ! » en rentrant épuisé du boulot. Et de ces moments, aussi, où on a ri, à comprendre les nouveaux jeux ou les nouvelles applis, bien plus que les enfants. On est une génération, franchement, de pionniers. Pas à la recherche de l’interdiction, mais plutôt de la sagesse pratique.
Alors pour ceux qui cherchent, qui se demandent comment… on n’est pas seuls. Saviez-vous que même moi, parfois, j’ai l’impression de perdre le fil? C’est normal, on apprend tous ensemble. Des milliers de parents tâtonnent, comme nous. Et je crois que c’est ça, cette « sagesse familiale » qu’on cherche. On l’apprend ensemble, en marchant. Une main dans le monde numérique, l’autre, dans le cœur des enfants.
Source: Do postgraduates still earn more?, The Star, 2025/09/27 16:00:00
