L’écho des soirs : Grandir ensemble dans le labyrinthe des écrans

Je me souviens de ce soir où tu t’es arrêtée net devant la porte de la chambre, la lueur du téléphone dansant dans ton regard fatigué.

On avait promis une histoire sans écrans, mais le petit réclamait cette vidéo éducative qui t’aidait tant à expliquer les étoiles.

J’ai vu en toi cette maman jonglant avec tant de douceur entre tous les mondes.

Cet écran qui nous tisse des liens

Tu sais, cette technologie qui nous envahit parfois, elle ressemble à ces petits pieds qui viennent chercher du réconfort dans notre lit la nuit.

Un peu encombrante, parfois, mais profondément humaine. Et c’est toi qui l’as apprivoisée, comme on apprend à l’enfant colérique à transformer ses émotions en forces créatives.

Je te vois sourire quand tu les surprends à poser des questions à l’assistant vocal, comme ils le faisaient avec leur grand-père.

Et cette question de la semaine dernière – ‘Papa, est-ce que l’ordinateur peut nous aimer?’. C’est ta façon de répondre, toujours, qui m’émeut.

Tu as pris le temps de poser le livre de la cuisine, préparé deux tasses de chocolat, et nous voilà partis ensemble dans une explication de l’amour humain, avec nos mots et les leurs, comme des pèlerins cherchant la lumière dans le labyrinthe des écrans.

Nos rituels d’équilibristes

Ce moment où nous regardons, à la fois fatigués et déterminés, et que nous décidons de laisser les écrans dans la pièce voisine.

Comme ces deux navigateurs qui, sans un mot, choisissent de longer la côte malgré les vents contraires.

Et ce plaisir, quand tu inventes, pour nous, pour nos petits curieux, ce jeu de rôle où les écrans sont les artifices magiques qu’on ne consulte qu’à certaines heures, comme des ouvrages anciens, précieux, mais pas omniprésents.

Et puis, un jour, une surprise nous attendait…

Et toi, toujours, à l’écoute, capable de transformer ce silence de la fatigue après une journée de travail en ce moment où, tout simplement, tu poses la main sur le livre, et me regardes, comme si ensemble, nous avions, encore, et à nouveau, répondu présent à la magie, même, à la magie de notre quotidien.

Nos petits pas vers l’avenir

Hier, je t’ai entendue, en discutant avec la tante Léa, expliquer que, pour nous, le numérique n’était pas une menace.

Ta voix, si calme et si forte. C’était notre pacte, formulé, finalement, pour toi.

Et ce pacte, c’est, comme tu le fais si bien, de laisser les enfants, à la fois, et à l’écoute du monde numérique, et à celle de la nature, et aux leurs propres émotions.

Notre garçon, lorsqu’il a dessiné notre famille autour de l’ordinateur – tu as vu, comme nous, nous étions, toi, et moi, pas à l’arrière-plan, mais au centre, lui, et nous, et de l’écran, comme un simple objet, comme la table, ou le livre ouvert.

C’est dans ce témoignage silencieux que j’ai vu, un peu, notre réussite à nous tous.

L’avenir s’écrit, ensemble, nous

Ce que nous leur transmettons, ce n’est, bien sûr, pas la maîtrise des outils technologiques, mais ce que nous sommes, nous, en tant que parents, en tant que complices, et en équipe, et compagnons de voyage, et de la vie.

Et c’est grâce à toi, ma chère complice, que nous, parents, retrouvons notre humanité dans chaque regard échangé, chaque moment partagé.

Car ce soir-là, comme tant d’autres, nous avons compris que le plus grand écran de tous, c’est celui de notre amour, qui ne s’éteint jamais.

Source: Swipes, Screenshots, & Success: AI InnoVision CEO Alicia Little Details How She Went From Digital Marketing Maven To ‘The Queen Of AI’, Bossip.com, 2025/09/28 14:42:28

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