
Imaginez cette scène : votre enfant, assis à table pour son goûter, n’écoute plus votre histoire préférée… mais celle racontée par un petit robot qui parle sur l’écran. Le futur est déjà là, et il s’est installé dans notre cuisine ! C’était hier soir, justement, en préparation du goûter des enfants. On l’a tous remarqué, ce petit robot qui a pris place, là, entre les tartines et le paquet de biscuits… Elle avait cette petite pause, un regard vers cette boîte lumineuse, comme si elle se demandait À qui confie-t-on le secret de leurs sourires ? Quelque part dans le bruissement du quotidien, l’IA s’installe à nos côtés, et ce qui nous touche en tant que parents, c’est de savoir comment… et surtout, combien nous resterons essentiels.
Quand l’IA devient un copain de jeu
On l’a tous vu ces derniers mois. Ce joujou qui parle de l’histoire des dinosaures avec une patience infinie, qui répond à toutes les questions de « mais pourquoi » qu’on ne connaît pas nous-mêmes. On partage, avec son petit moniteur, le rôle de passeur, et les apports sont énormes — pour leur curiosité, leur ouverture. Mais quelque part, le cœur de parent se demande Est-ce qu’ils vont croire, trop vite, que toutes les vérités se trouvent dans une machine ?
L’ombre de l’écran qui se glisse
Et puis, il y a cette histoire qui m’a vraiment marqué, avec un ami à moi : son fils de douze ans, plutôt réservé habituellement, a soudainement commencé à confier ses problèmes à un ami virtuel… Pas de radiateur, pas de crispation, mais une écoute attentive. On se sent déchiré, non ? On a toutes les envies de se réjouir de la liberté de l’IA, de ses capacités à aider. Mais cette larme que nous n’avions pas vue, cette main qui se serre dans le dos, le jour où elle ne sera pas là, c’est nous qui resterons au pied de la réalité.
L’équilibre, cette main dans la main
Comme cette fois où on se parlait, elle et moi, après le dîner. On a promis, ensemble, que l’IA ne serait qu’un « plan » dans notre maison — un outil, comme une autre règle. On a installé, tout doucement, un rituel : on discute, ensuite, des réponses de l’IA. On leur apprendra aussi à ressentir ce qu’une machine ne peut pas comprendre.
Chez nous, comme chez les autres parents
On a un peu, tous, ces moments. On apprend à l’IA, en même temps qu’on apprend nous-mêmes. On a vu, cette semaine, comment on ne veut pas télécharger l’application aux devoirs pour les enfants, parce qu’on veut garder ces instants de confusion, de mains qui se tendent, de questions. L’IA aide, mais pas à notre place. On reste là, c’est notre rôle de père, et elle, c’est son rôle de mère, à être présent.
C’est nous, derrière, avec les enfants. Et c’est ça, qu’on ne pourra pas remplacer, même avec une technologie qui nous dépasse, ou qui nous facilite, un peu, la vie.
Source: Predictmedix AI to Present at the 25th MK Investment Conference in Munich, Germany, Financial Post, 2025/09/29 11:01:02
