
Imaginez cette scène, hier soir après le repas… Vous posez délicatement votre main sur l’écran de votre aînée, avec la tendresse d’on referme un conte de fées ! ‘Ça suffira pour aujourd’hui, ma chérie.’ Mais ce n’était pas que ça.
Ce geste, tout simple, cette main tendue, c’est notre équilibre à tous qui se construit.
On vit tous les jours cette tension, n’est-ce pas ?
Nos petits pas vers l’équilibre numérique
Vous le savez bien, vous, vous qui avez les mots justes quand les enfants demandent à reprendre la tablette avant le goûter. Ce sont ces petits rituels que vous avez créés peut-être, sans même vous en rendre compte.
Comment leur expliquer qu’un écran, c’est un petit plaisir, pas tout le festin ? On ne les voit même pas forcément, ces moments où on leur apprend un équilibre en douce.
Par exemple, quand on les laisse jouer, mais en leur disant, du bout de labiale, que c’est un peu comme on a le droit à un petit dessert, mais pas tout le gâteau. Cette petite danse quotidienne, elle existe dans chaque foyer, n’est-ce pas ? On leur apprend ainsi à mesurer, mais pas à analyser, à ressentir plutôt qu’à tout calculer.
Et ça me rappelle comment vous avez expliqué l’autre semaine à l’aîné pourquoi maman a éteint son portable en soirée : vous cherchez à protéger tout en leur donnant la clé.
Les parents, vous le savez, ce n’est pas un combat, c’est une marche que l’on monte avec les enfants, côte à côte.
Respirer, c’est stop, pas c’est fini
Vous avez remarqué ce moment où les enfants jouent, mais leurs yeux sont déjà ailleurs, comme s’ils regardaient sans voir. L’écran commence à l’emporter, et c’est là que vous intervenez.
Pas pour imposer, mais pour offrir une porte de sortie. ‘On va faire une autre chose, un jeu ou un tour au jardin.’
Cette petite pause, c’est comme leur apprendre à respirer, à dire : on peut faire, mais aussi arrêter.
L’équilibre, c’est aussi un peu trébucher
Bien sûr, il y a des soirs où on laisse un peu plus l’écran parce qu’on est fatigué ou qu’on doit finir autre chose. C’est humain.
Mais c’est alors qu’on réalise que l’équilibre n’est pas une ligne droite : on marche sur un chemin semé de pierres, on trébuche, on se relève et on continue.
Et parfois, on découvre que les enfants savent revenir vers nous, parce qu’on leur a montré qu’il y a toujours une autre activité à partager.
Leur apprendre, sans s’oublier
Dans cette histoire, on pense souvent ne donner qu’aux enfants. Pourtant, nous aussi avons besoin de nos pauses. Vous avez vu le moment où vous éteignez votre téléphone pour la soirée, pour montrer que c’est un moment de famille.
Ils nous observent et reproduisent : cet équilibre, c’est aussi un va-et-vient entre donner et recevoir.
Ce n’est pas la perfection qui compte, mais l’effort renouvelé.
L’équilibre, c’est eux, aussi, qui nous l’apprennent
Le plus beau, c’est quand les enfants deviennent nos professeurs : ‘Tu as vu, aujourd’hui on a trop regardé, on va jouer dehors.’
C’est là que l’équilibre se construit ensemble, dans un élan de confiance mutuelle.
Pas de contrôle, mais une collaboration joyeuse.
Dans cette danse quotidienne entre le numérique et le réel, nous construisons bien plus qu’un simple équilibre. Nous tissons des souvenirs, des valeurs, et une complicité qui résistera à tous les défis du futur.Latest Posts
