L’art de trouver l’équilibre dans le quotidien

Parent et enfant au matin, symbolisant le poids de la journée

Le café qui refroidit sur la table, un enfant qui tire le pantalon, un écran qui vibre… ces matins, on porte tellement plus qu’on ne peut imaginer. Elle porte toujours deux mondes dans ses bras. On voit son regard se partager entre l’écran qui vibre à l’heure du petit-déjeuner et le petit doigt levé qui réclame un peu de confiture en plus.

Deux mondes qu’elle réconcilie d’un geste, pressant la touche ‘mute’ du clavier pour prendre dans ses bras, chuchotant ‘un instant, chéri’ à la fois à la réunion et à l’enfant. On se regarde, entre deux cafés versés. Ce silence entre travail et famille… je le reconnais tellement.

Quand on porte les deux mondes dans ses bras

On voit souvent la valise, celle qui attend près de la porte. Le matin, elle contient les dossiers urgents et les cahiers corrigés. Puis, le soir, elle s’enrichit d’un doudou retrouvé, d’une peinture d’école oubliée.

On se demande, n’est-ce pas ? Comment cette épaule si fine supporte-t-elle ce poids de deux mondes ? Mais ce qu’on aperçoit moins, c’est son regard qui sait déjà. Cette main qui pose son téléphone de côté, juste pour offrir quelques minutes de plus à ses enfants – vous voyez ce que je veux dire ? Ce moment où elle choisit de vivre, simplement, cette marée humaine qui nous emporte.

Et puis, vient ces moments où les mondes se rencontrent sans qu’on l’ait vraiment prévu…

Qui n’a pas vu ? Cette main qui tient la cuillère à soupe pendant la réunion, cette voix douce qui répond à une question de chimie pendant le tchat. Son monde est un ballet où les chaussons de danse croisent les talons de bureau.

Alors, elle nous rappelle, chaque jour, qu’on équilibre, on ne triche pas. C’est la fatigue dans ses yeux, l’effort, et aussi, cette force de dire : nous ne sommes pas des parents, mais des parents.

Leur silence, notre plus fort langage

Il y a ces instants suspendus, sur le canapé, le travail à la cuisine. On ne parle pas de l’équilibre, on ne cherche pas d’équation magique. On se regarde, simplement. On se vit, les cernes sous les yeux, et ces sourires qui partent sans prévenir.

L’équilibre, ce n’est pas une échelle, c’est un pas de deux.

On reconnaît, en elle, cette force. Le courage de choisir, de recommencer, de se tromper. Et puis… on se passe la main dans le dos, comme ça, parce que l’autre, on le sait, porte aussi, porte aussi, sans jamais rien dire.

Ce que nous construisons, ensemble

Je pense à la fois, à ces moments où elle se retourne, les yeux brillants, parce qu’une journée de travail a été durcie par la pluie. On se souvient, alors, on sait que les nuits, parfois, on les porte aussi à deux.

Par exemple, je me souviens de cette fois où elle a dû participer à une visioconférence importante avec notre petite qui répétait ‘papa, regarde moi !’ en arrière-plan – et comment on a ri ensemble après…

Tous, parent, on connaît, oui, ça. Ce va-et-vient, cette tension. Mais ce qu’on ignore, c’est qu’on se construit, là, ces jours. Ce n’est pas un horizon, mais notre chemin.

Source: Columbia Threadneedle Global Technology Growth Strategy: Apple (AAPL) Faced a Classic Innovator’s Dilemma, Finance Yahoo, 2025/09/23 13:39:28

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