
Imaginez un monde où votre enfant ne se contente pas de suivre des instructions, mais agit, innove, décide. Plutôt chouette, non ? Et si je vous disais que c’est cette capacité, cette « autonomie », qui devient aujourd’hui aussi essentielle que lire et écrire ?
L’autonomie, trésor du futur
Sabba Quidwai partage une idée géniale : penser non plus comme des élèves ou des travailleurs qui apprennent pour suivre, mais comme des acteurs de leur propre réussite. Elle compare cette mutation à trois types d’attitudes : celle qui se bloque face au changement (« je ne rattraperai jamais mon retard »), celle qui accepte de progresser (« j’apprends »), et enfin, celle qui agit (« j’agis »). C’est cette dernière, selon elle, qui incarne vraiment ce à quoi ressemblera l’éducation demain.
Mais comment ça se passe concrètement ?
Quand l’IA devient partenaire
Et là, surprise, ce n’est pas un outil traditionnel, c’est un coéquipier. Dr. Quidwai insiste : « L’IA n’est pas juste un logiciel qu’on utilise. C’est un partenaire avec qui on crée, on résout et on agit. » Comment traduire cela à la maison ? En aidant l’enfant à interagir avec cette technologie, à explorer, tester, se tromper, recommencer. Comme quand on lui propose de chercher ensemble sur Internet pour répondre à une question curieuse — et non pour faire un devoir imposé. Quelle aventure !
Une capacité mesurable, peu développée
Selon un rapport du Brookings Institution, seuls 7 % des élèves entre le CE2 et la terminale sortent scolarisés avec une haute autonomie. Même ceux qui ont grandi entourés d’écrans n’en retirent pas automatiquement cette capacité. Autrement dit, on a équipé les classes, mais peut-être pas les esprits. L’OCDE, quant à elle, place déjà l’autonomie au cœur de son approche 2030, avec une idée forte : faire collaborer enfants, enseignants et familles pour construire ensemble la réponse à leurs défis quotidiens.
Les clefs pour l’éveiller
En tant que parent, je sais que ces questions nous touchent tous. Alors, comment faire grandir cette compétence chez nos petits ? Commencer par leur donner des choix simples. Que lise-t-il ? Pourquoi préfère-t-il ce jeu-là ? Qu’est-ce qu’il imagine pour résoudre ce conflit ? Ces micro-décisions nourrissent son regard sur lui-même et sur le monde. Vous voyez ce que je veux dire ? Ces petits moments comptent tellement ! Par ailleurs, créer un environnement propice : limiter les distractions, dormir suffisamment, bouger, s’entourer de personnes positives… Autant de gestes quotidiens pour renforcer sa capacité à vraiment faire des choix raisonnés et assumés. Ces quelques conseils sont plus que jamais d’actualité.
Un simple jeu pour approfondir
Un dimanche pluvieux et que les idées pétillent, pourquoi ne pas inventer une partie où chacun propose une action selon un thème ? « Sauvons la planète » peut devenir l’occasion de donner à votre enfant une mission : agir, penser, initier. Une boîte à idées, quelques papiers, collants colorés, et hop, l’autonomie s’invite dans votre salon sans même qu’on y pense. Ce qui compte, c’est qu’elle grandisse dans le jeu autant que dans l’apprentissage formel. Et si on commençait par un petit choix ce soir ?
Source : Why Agency Is The New Literacy, Forbes, 2025/09/09 07:54:25