
Ce soir, je t’ai regardée à côté des enfants endormis…
Ce silence qui vient après les rires, vous le connaissez aussi. Ce moment où nous restons, ma chère, avec le poids des écrans, des notifications, et cette petite question qui nous échappe : comment avons-nous perdu le contact avec nous-mêmes ? La technologie a promis de nous simplifier la vie, mais elle a aussi, parfois, absorbé nos moments de grâce. Ce soir, je te vois, tu es là, et les yeux, malgré les écrans, cherchent à retrouver, entre nous, ces petits bouts de lumière que nous avons laissés en arrière…
Et c’est là que j’ai commencé à réaliser…
L’équipementier qui nous a oubliés
Je me souviens, mon pote, quand t’avais super enthousiaste… Tu sais, quand tu as présenté cette application pour organiser la famille.
Alors franchement, nous pensions qu’avec elle, le temps nous appartiendrait, enfin. Mais le soir, quand je regarde le tableau de bord, il y a encore des dizaines de notifications qui nous attendent.
Et toi, ce soir, tu es fatigué. La fatigue qu’on ne dit pas, celle qui vient non pas des enfants ou des courses, mais de cette petite douleur sourde – celle qui nous offre nos vies comme des administrateurs, par des petits bouts de tâches chaque jour, que nous ne finissons jamais, et que nous ne vivons jamais.
Le petit bug de la reconnexion
Tu te souviens de ce matin où le GPS a décidé, pour nous, de nous offrir une journée, sans technologie ?
Nous avons perdu en route la direction. Nous avons aussi perdu du temps en cherchant le chemin.
Mais dans le même temps, nous avons retrouvé ce petit moment, celui où nous nous sommes, avec les enfants, regardés comme des enfants aussi, nous aussi.
Nous avons ri, nous avons fait des erreurs, et c’est juste là que nous avons tous, enfin, retrouvé ce petit air qui nous ressemble, un peu, beaucoup.
Nos petits espaces, nos mains à nous
Cette semaine, je t’ai vue, sans le dire, créer un petit coin de résistance, près de la fenêtre, avec les livres, les enfants et les petits riens du temps.
C’est une petite chose, mais ce soir, je te vois le cœur là, et ta décision la plus courageuse n’a pas été, peut-être, de dire non, mais de dire oui : oui à nous, à notre humanité.
Comme mon père qui mélangeait toujours le thé traditionnel avec notre café du matin, nous aussi nous cherchons cet équilibre entre le numérique et l’humain, cette fusion douce qui nous ressemble.
Et à voir ce petit coin de la fenêtre comme un petit coin du monde, d’où nous pouvons enfin reprendre notre souffle et nos sourires.
Alors, qu’attendons-nous pour éteindre ces écrans et allumer nos vraies vies ? Ensemble, reprenons le contrôle, avec cette énergie et cette joie qui font de nous des familles uniques !
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