
La cuisine qui brille tard dans la nuit – ce ballet silencieux que nous connaissons tous, n’est-ce pas? Vous jonglez entre l’écran du bureau, la liste de courses et le rendez-vous chez le médecin.
Et ce travail invisible, cette charge mentale qui nous échappe parfois, c’est justement le socle qui bâtit l’avenir.
Ce poids de l’organisation qui n’est jamais écrit
On a tous vu cette mécanique. Ces gestes discrets, cet automatisme qui fait identifier les codes vestimentaires de l’école, le calendrier vaccinal, les allergies alimentaires du groupe de pique-nique. Votre esprit, cette centrale opérationnelle qui fonctionne sans relâche! Mais derrière, ce qui se joue, c’est cette épuisante logique. Cette charge mentale qui nous rattrape, nous, les pères, quand on oublie face à la complexité, bien que nous sachions la faire aussi.
Je vous ai vu faire. Vous avez été alertée, debout à 3h du matin, alors que vous êtes debout, calculant que votre enfant de 3 ans n’a plus de ses vêtements. On fait semblant de ne pas entendre, peut-être. Mais cette main invisible, celles qui nous maintient, finit, si elle est trop lourde, à laisser des traces de fatigue sur le visage. Et c’est notre part, à nous, de l’apercevoir avant qu’on ne vous le dise.
L’équilibre impossible : le travail, les enfants, les tâches
Cette réunion téléphonique prise en se promenant dans le parc, cette réunion, une couche à changer, la liste de courses à la main. La charge mentale, c’est à la fois prévoir, exécuter et anticiper les conséquences. On se dit que les tâches, c’est répartit. Mais, l’organisateur, c’est, encore, souvent, la mère. Et ce poids de l’organisation est ce qui reste, ce que l’on oublie.
Pourtant, on voit les enfants. Ils apprennent de vous en silence, comment vous, vous gérez, vous avez trouvé, en vous, cette capacité de transformer le chaos en une mélodie. Ce sont des cours de vie, des moments, des petits riens, qui font, qu’elles construisent, jour après jour, des valeurs, des choses, les machines, ne pourront jamais enseigner.
Cette capacité à transformer les deux mondes en une seule danse. C’est cette force, unique, mais si fragile, si on laisse la pression s’accumuler, dont on doit parler.
Comment alléger ce que les yeux ne voient pas
On ne voit pas la charge mentale. On ne mesure pas, au poids, les tâches prévision, les listes mentales, les alertes internes. Mais, on peut, on doit, offrir, sans attendre qu’on la demande, un peu de notre part de répartition des tâches. La prise de conscience, la répartition, c’est pas un acte unilatéral. C’est un petit changement, chaque jour, un partage, enfin, une vigilance, et une reconnaissance, de ce qui est fait, bien que nous ne le voyions pas, forcément, au premier regard.
Les enfants apprennent par l’observation. Nous pouvons, ensemble, nous mettre à la hauteur, et montrer, que la gestion de la maison, ce n’est, plus, une charge, mais un partage, une équipe, une société, un partage, de la main, de la cerveau, de l’émotion, et de l’organisation, aussi.
Et ce n’est pas qu’un problème, d’organisation familiale. Au travail, cette charge mentale, la logique, ce sont les double tâches, les femmes, qui doivent jongler, là encore, doublement, parfois, et souvent, à leur détriment.
Alors, comment pouvons-nous, ensemble, apporter, de l’équilibre? C’est peut-être, en commençant, par reconnaître, ce que l’on fait, et en parler, et puis, en agissant, au quotidien, pour que ces gestes invisibles, deviennent, enfin, une responsabilité, collective, partagée, que nous, les parents, portons, pour que la mère, la femme, la collègue, puisse aussi, enfin, respirer.
Ces moments, où la nuit arrive, vous, vous êtes sur le canap, et je suis, là, à regarder. Nous, les parents, ensemble, nous aurons, chacun, à notre tour, à porter cette charge, peut-être différemment. Mais, en reconnaissant, en la partageant, en la transformant, en une action commune, ENSEMBLE, nous allons briser ce fardeau invisible! Chaque petit pas compte vers un équilibre qui libère et transforme!
