Ces petits doigts qui s’accordent silencieusement : entre écrans et épanouissement, la voie de l’équilibre

Parent et enfant partageant un moment autour d'un dessin

Hier soir après le dîner, je l’ai vu hésiter. Cette main qui lâchait le téléphone – cette petite notification qui s’éteignait – pour saisir les doigts farineux de notre petit. « On va faire les crêpes en forme de dragon ? ». Ce petit jeu d’équilibre avec les écrans en famille, c’est nous, dans la cuisine, avec cette étincelle dans les yeux de l’enfant.

Quand le numérique glisse entre les doigts…

Chaque réflexion, chaque geste semblent parfois suspendus dans cette petite main qui se tend vers le portable. Ce moment où l’enfant, tout bas, demande : « Tu peux me montrer ? »

Leur équilibre, pas leur éternité devant les écrans, n’est-ce pas ? Cette recherche d’équilibre numérique se fait dans la main qui se tourne, le doigt qui s’arrête, cette pause. Car, on l’a compris, c’est dans comment l’accompagner avec les écrans que l’enfant grandit.

L’équilibre, c’est quand elle ferme les écrans mais ouvre son cœur.

L’écran, cette fenêtre qu’on apprend à fermer jusqu’à la prochaine fois

Il y a cette semaine où on a vu ensemble la tablette allumer les yeux de notre enfant. Et puis, miracle, elle qui s’éteint sous la même main qui l’avait allumée. « Faut-il en avoir peur ? », vous demandait-on.

Mais non, c’est comme une porte qu’on apprend à ouvrir, puis fermer ensemble. Et là, quelque chose a cliqué… Voyez, difficile, éduquer, accompagner, dire oui aux écrans mais pas à n’importe quel prix.

La limite, c’est pas une heure, c’est une attention.

Le soir, après le coucher, quand on repense à ces moments où l’on savait, mais où l’on a hésité – parfois, j’ai hésité, avouons-le… – on comprend : un contrôle de l’appétit numérique pour que l’enfant reste, avant tout, enfant. Et ça, ça s’apprend comme une main qui se tend : on se donne, et puis on se sait.

Alors, vous voyez, je me souviens d’un soir particulièrement difficile où notre petite voulait absolument finir son dessin animé alors qu’il était l’heure du bain. J’ai hésité, j’ai presque cédé… mais finalement, on a transformé ça en jeu : « Et si on faisait le bain du dragon crêpier ? ». Ce petit moment de complicité a tout changé – elle a éteint la tablette en riant, et on a inventé une histoire ensemble sous la douche.

Ces petits doigts, notre équilibre à deux

Maintenant, quand on cherche à lier les limites et les écrans, on parle de plus en plus. Cette main, qui s’approche, invente, crée des histoires, des jeux… et puis retourne, sans s’inquiéter, à l’écran du moment.

Les parents, souvent, on regarde, on se demande : « Comment limiter, mais aussi, quand ? » Mais la réponse, elle est là, dans notre main : on accompagne, on écoute, on guide l’enfant, et on l’équilibre.

Peut-être, comme le parent en famille, que l’on se dit : La parentalité positive, c’est aussi, savoir écouter l’écran, mais surtout, laisser l’enfant nous dire : « C’est assez maintenant ». Et ça, c’est un petit doigt, le sien, qui se détache, cherchant à nouveau notre équilibre. Peut-être que nous, on se dit : « On a fait du chemin, encore un peu ». Et puis, on recommence, ensemble.

Source: Elastic wins 2025 Best Use of AI for Assisted Support, Elastic.co, 2025-09-24

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