L’IA et les petites mains de demain, notre équilibre à deux voix


A child exploring a tablet, curious about AI

Vous vous rappelez, cette fois où elle est restée plantée devant la tablette ? L’air de la débroussailleuse devant un jardin sauvage. On venait de dire : ‘L’IA, c’est comme une amie invisible qui aide ton ordinateur à réfléchir’… et notre enfant, avec son regard éternellement braqué sur le monde, a posé la question suivante : ‘Mais, si elle est intelligente, elle peut pas être triste quand on l’éteint ?’ On a souri, mais elle, cette nuit-là, j’ai senti son tourment. Elle relisait des études sur l’éthique des algorithmes face à la fenêtre. Alors, cette parenthèse qui semblait infinie… L’équilibre, c’est comme tenir entre deux mains une lune qui nous échappe.

Comment j’ai appris à dire : ‘Je ne sais pas encore, cherchons ensemble’

On a eu cette discussion. On tricotait des mots, tentant d’expliquer l’éthique de l’IA à l’heure du dîner. Elle a repris avec sa douceur habituelle : ‘On a peur quand on ne comprend pas. Et toi, mon chéri, qu’est-ce que tu ressens avec ces technologies ?’ Du coup, elle a fait ça, comme toujours. Me ramener à l’essentiel – l’émotion de notre enfant. On a laissé tomber les définitions pour chercher des exemples à la maison. ‘Quand tu vois ton jouet qui recommence une partie, là, c’est un petit bout de l’IA’… Elle a vu son visage s’éclairer. Moi, j’ai vu sa force d’adaptation. Une mère extérieure, aux aguets, mais qui écoute la petite voix de l’intuition.

Les listes qui se chevauchent : notre éthique, leur quotidien

On a tous ces silences. Moi, je la regarde parfois, penchée sur l’écran, entre deux cases. Je sais qu’elle compare : ‘Leçons de code’… ‘Délai inscription’… et ‘Sécurité psychologique’ souligné trois fois. Ces listes mentales, infinies. Et puis, un jour, au milieu de tout, elle a posé un crayon : ‘Finalement, le plus important, c’est d’éveiller leur curiosité sans les étouffer avec la technique.’ Et on s’est mis à discuter, les enfants, au fond de la salle, en train de jouer aux robots. Voyez, l’équilibre, c’est pas des maths. C’est cette attention à garder, avec eux, la main en l’air, comme prête à les aider – mais sans les toucher trop vite, non.

L’instant où nous sommes devenus élèves

Il y a eu cette histoire. Quelques semaines plus tard, notre enfant est revenu de l’école avec un robot de carton. On s’est réunis, tous les deux, à la table. On ne savait pas comment faire la différence. L’éducation, elle qui nous a appris, très simplement, à poser des questions : ‘Et si c’était vraiment toi, l’IA, que ferais-tu ? Qu’est-ce que tu dirais ?’ On a vu les enfants, les yeux grand ouverts, imaginer ce qu’on n’aurait pas osé proposer. Elle, elle savait, déjà, qu’il fallait leur donner les clés – pas pour ouvrir les portes du futur, mais pour les fabriquer à leur mesure.

Leur empreinte digitale, notre boussole

Un soir, elle a fait ce que je ne pensais pas. On avait parlé de l’IA, et notre enfant de cinq ans, soudain : ‘Qui a dit que l’ordinateur, c’est pas une personne ?’ Elle a pris le temps. La réponse, elle a commencé par : ‘On ne peut pas savoir, encore. Mais on peut se demander, toujours, comment l’être humain, nous, nous utilisons cette technologie.’ Et là, j’ai compris. On a des guides, nous, les parents. On sait que ça avance, qu’on sait à peine. Mais on est là, avec cette question. Cette question : ‘Comment faire pour que ça t’aime encore plus, tout ça, quand tu seras grand ?’ Et on se sourit, en silence. Équilibre fragile, comme une main sur l’épaule, dans le noir.

Source: SANS Institute Partners with OAS, Government of Jamaica, and Global Affairs Canada to Expand Cyber Workforce in Jamaica with Youth Training Initiative, GlobeNewswire, 2025-09-29

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