Entre les deux mondes: trouver l’équilibre qui nous transporte

Famille autour d'une table avec écrans et cahiers

Ce soir, nous étions tous les quatre autour de la table. Pourtant, quelque chose clochait… Les écrans scintillaient, les agendas s’entrechoquaient, et cette petite tension dans les épaules que je reconnais chez toi lorsque tu es partagée entre trois mondes. Je t’ai soudain vue traverser la pièce pour poser ta main sur le cahier de maths, et ce geste simple m’a fait comprendre… trouver l’équilibre, ce n’est pas chercher la perfection, mais créer une danse où chaque jour, nous pouvons nous réinventer, ensemble, comme les enfants qui réinventent le monde en jouant.

Quand les écrans deviennent des membres de la famille

Parent posant une main douce sur le dossier d'une chaise d'enfant devant écran

On a tous vu ça, non? Cette scène où les enfants sont absorbés par leurs écrans, et toi… tu sais poser cette main douce sur le dos de leur chaise, sans dire un mot. Sans reproche. Ce petit moment où tu choisis d’être là, au lieu de tout de suite sermonner.

C’est là que je comprends, chaque jour, que l’équilibre commence par la complicité. Quand les écrans envahissent notre salon, tu as cette façon de dire: ‘Allez, maintenant, on ferme, on va danser…’ sans rien démonter. Et ça marche… comme par magie.

Cette pression invisible qui nous suit partout

Personne travaillant sur deux ordinateurs simultanément avec tension visible

Je me souviens de ce jour où tu étais assise, avec les deux ordinateurs devant toi. Le travail… et l’école à la maison. J’ai failli dire ‘on va exploser!’ mais au lieu de ça, j’ai simplement préparé un café… à ta façon.

Et je suis resté, juste à côté. Le silence, parfois, c’est la meilleure réponse. On a senti, ce jour-là, que la pression était là… mais pas toute seule. Elle était là avec nous deux, et ça change tout.

Les petits pas qui nous remplissent, sans nous fatiguer

Personne marchant seule le matin avec pain et journal

Un dimanche matin… tu as proposé, pour la première fois depuis longtemps: ‘Je vais marcher, seule. Je reviens, avec le pain et le journal.’ Ce cadeau, tu l’as fait pour toi. Et pour nous.

Et j’ai vu, dans les petits riens qui suivent – les petits pains qui restent, le journal abandonné, le sourire que tu as rapporté – ce que l’équilibre ressemble: des petits moments à soi, donnés, retrouvés, partagés. Et ces petits pas, tranquillement, deviennent notre équilibre. Comme une danse qu’on apprend au fil des jours, sans jamais vraiment chercher à la trouver.

Les moments qui nous font respirer, ensemble

Famille jouant et riant ensemble dans le salon

Ce soir-là, alors que les enfants jouaient à côté, on aurait pu parler de travail. Mais on a choisi, sans mot dire, de les regarder vraiment, de jouer avec eux.

Et ce moment de rire… cette écoute de ce qui nous unit, ce n’est pas une pause, c’est l’équilibre, dans le moment… on l’a trouvé, sans le chercher, dans le temps que nous nous sommes permis de prendre.

Notre révolution: refaire, en douceur, mais refaire

Et si l’équilibre, ce n’était pas une ligne droite, mais une ligne que nous repeignons tous les jours? Comme un tableau que nous faisons, main dans la main, avec des couleurs qui changent peu à peu.

Alors, quand on aide, ce n’est pas des ‘trucs’, mais des partages, des moments où on se sent… ensemble, tout simplement. Comme ces dimanches où on mélange les traditions de deux mondes pour créer notre propre rituel familier.

Du coup, c’est pas toujours facile, non, mais un jour, je me souviens, tu as dit: ‘Invite-moi, dans ta vie de travail, parfois…’

J’ai fait ça, et toi… avec tes enfants, tu as trouvé, comment, tu poses ces questions, sans les juger, mais en les accompagnant. Et ensemble, nous avons trouvé, cette petite étincelle qui nous garde, connectés, à l’essentiel.

Quelle sera la prochaine, petite étape?

Ce soir, je regarde… et nous voilà ici, avec nos écrans éteints, nos enfants à l’étage… Et toi qui souris, en me montrant, une petite chose que tu as écrit, pour demain, comme une petite promesse, à toi-même: ‘Je vais prendre le temps pour…’

Et j’lirais pas ce que tu as écris, mais ce que je te vois, écrire… c’est ce que nous cherchons, tous les jours: donner, à soi-même, la permission d’être heureux, tout simplement, entre les deux mondes, qui sont un seul, et pas seulement.

Source: Warming up to the oldest workouts: More and More professionals turn to traditional Indian martial arts, Economic Times, 2025-09-27

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