
On se souvient tous de cette soirée, n’est-ce pas ? Ce moment où les enfants sont enfin couchés, où on baisse à peine la lumière des téléphones… et où on les voit soudainement. Qui n’a pas remarqué cette façon de tenir le dos un peu rond après le bain des petits, cette main qui glisse sur l’écran en cherchant les réponses aussi bien que les recettes de la nounou. Ça nous arrive tous, ces moments non, où l’on se demande : « Et maintenant, ils font quoi ? On est où là-dedans ? » Et je vous avoue, moi aussi j’ai parfois du mal à trouver le bon équilibre entre les écrans et le reste…
Le quotidien, notre meilleur terrain de jeu

Le matin chez nous, ça commence par une course de pixel. Ça nous arrive à tous, ces moments où la tablette devient un peu trop facile. Mais je me souviens de ces moments où on cherchait la recette des crêpes sur la tablette… et où on s’est retrouvés à faire un jeu de mémoire avec les ingrédients pliés dans le mouchoir. Imaginez cette explosion de joie quand le petit a crié « C’est caché ! » comme dans son jeu vidéo préféré ! Mais là, c’était la cuisine. Et ça, c’était la vraie.
Les enfants peuvent nous désarçonner, avec leurs petites mains qui vont vite, leurs doigts qui courent sur le tactile. C’est là, on a souvent peur que « ça parte ». Mais on a aussi éprouvé cette autre peur, étrange, quand on les voit s’éloigner avec leurs propres mondes… et c’est à ce moment que l’on glisse, avec un peu de maladresse, peut-être, « On lance un défi 1-1 dans la maison ? » Ça nous arrive parfois, et souvent, on trouve que ça marche.
Les écrans, une porte d’entrée vers… autre chose

Qui n’a pas vu ça ? Ce moment où ils regardent la vidéo avec les yeux qui brillent, et puis ils se tournent vers nous, et il y a ce « Et toi, tu as déjà fait ça, papa ? ». Quelle aventure incroyable, n’est-ce pas ? C’est là, ça nous arrive à tous, ces secondes où on se demande : « Comment je vais répondre à ça, moi ? » On a été un peu dépassé aussi, mais on a aussi parfois senti ce petit truc qui se remet en place. On a fait danser, en chantant faux, et puis on a vu la mort de la batterie, et on a continué, sans musique. L’écran, là, c’était un peu comme un tremplin, hein, qui nous a aidés, et puis on a continué tout seul.
On sait tous les risques, mais on a aussi fait l’expérience. Comme ce soir où on a pris les écrans pour les éteindre… et on a fini par regarder des photos de deux jours. L’écran, il était là, mais on regardait, nous, les visages, les rides, les sourires. On a tous tâté le bouton « off » en même temps, on a souri les yeux, et on a recommencé à parler, juste comme ça, sans rien. Et on a trouvé ça, là, dans le silence, et ça, c’est précieux.
Les enfants, des fois, nous montrent leurs mondes, mais on est souvent surpris par ce qu’ils y voient. On a tous eu cette petite fierté, quand on leur a dit « Non, pas maintenant, on va faire autre chose », et qu’ils ont répondu « oui » et plus… et que finalement, on a vu qu’ils avaient oublié, deux minutes, l’écran, parce qu’on avait promis, et on a tenu, enfin, on a essayé du moins, hein, c’est pas toujours facile.
Les codes, les limites, et nous… aussi

Alors, comment trouver cet équilibre magique ? On a tous essayé les règles, les « tirages, on verra 15 minutes ». Ça, on sait bien que ça marche parfois, quand on a l’énergie. Mais on a aussi, un peu, souvent, on l’a trouvé, ce jour où on a dit « non, mais aujourd’hui, c’est pas à l’heure », et ils ont fait la tête, mais on a tenu, et on a cherché, derrière, ce qu’on pouvait leur offrir à la place. On a de la pâte à modeler, on a fait des dessins de murs… et on les a vu apprendre, avec leurs petits doigts, à écrire autre chose que des mots-clics, mais à la main, comme ça, et ça, c’est beau, pas vrai, ce moment de tradition ?
On a tous les consignes en tête, « un temps d’écran limité » et « jamais avant 18h », mais on a aussi trouvé, souvent, qu’il fallait un peu de souplesse. On leur a fait confiance, un peu, et on a vu, comme ça, cette fête de rire, quand on a laissé le temps d’écran partager, pour un peu, pour un film, et on a été tous ensemble, avec les enfants… et on a trouvé ça, on a trouvé du temps commun. Et on a compris, peut-être, que c’était pas tant le temps qu’il y avait eu… mais c’était qu’on était là.
C’est la contradiction, la percée, l’équilibre, qui nous porte, qui nous fait aussi parent. On n’est pas parfaits, mais on essaie, et on a aussi, ça, on a droit à nous tromper, à recommencer. On a vu, ça, on a vu, les enfants, que malgré une certaine fatigue, et malgré les écrans, ils nous ont offert, parfois, des petits moments de vrai, et ça, c’est la force de ce qu’on fait ensemble.
Source: The Ways Mobile Technology Keeps Changing Gaming, Socialnomics, 2025-09-30
