Ces moments d’équilibre, entre les vagues

Parent admirant le silence après le coucher des enfants

Tu sais, ce moment. Quand le dernier jouet est rangé. Quand les petites voix sont enfin couchées. Quand on se retrouve devant la fenêtre, une tasse vide à la main. Ce silence, là. C’est là que je te vois vraiment. Je sais, ça sonne un peu cliché, mais ces moments silencieux… ils révèlent tant de choses. Et je vois aussi ce que la fatigue parentale a fait de toi. Cette force tranquille, je l’ai vue dans tes yeux quand tu pensais que tu n’allais pas tenir, comme ces marées qui savent toujours où elles doivent aller. On se sent flottant parfois, mais dans ces moments calmes, je réalise… on est toujours là, debout.

Les petits signes qui ne trompent pas

Tu sais, quand je les vois. Tes yeux qui se posent sur le réfrigérateur, comme si une décision silencieuse venait de s’écrire. Ou quand tu entres le numéro de l’école, et que ta voix reste calme alors que la tête est en ébullition.

Ça, c’est l’épuisement parental. Pas une faiblesse, mais un signe. On se débat, parfois, on est perdu. Mais on apprend à s’arrêter. On prend ces respirations, ces petites pauses. On découvre, lentement, ce qu’on peut vraiment tenir. Et on réalise : on ne peut pas tout porter. Mais ce qu’on porte, c’est déjà assez.

L’équilibre, cet art de tout faire

On se souvient ? Les premiers jours, quand on croyait que l’équilibre se résumait à un partage. 50/50.

Et puis un jour, on réalise que la réalité, c’est plutôt 100/100/100. Et on se sent étiré. Mais comment faire ? On apprend à laisser. C’est ce petit plat que tu m’as laissé dans le frigo, parce que je suis rentré tard. Et cette fois, je l’ai vu, c’est moi qui ai pris la liste des tâches.

La vraie harmonie, elle n’est pas dans les comptes, mais dans le moment où l’un dit, sans même parler : ‘Repose-toi. Ça ira.’

La fatigue, et la lumière qui nous guide

Fatigue, oui. Mais on est là, comme des phares. On se sent parfois noyé par les vagues, non ? Mais regarde, ensemble. On voit ces dessins laissés sur le frigo ou ces mots gentils dans nos moments difficiles. Et nos enfants. Ils nous apprennent, à chaque fois, la patience, la joie, les petites choses.

Ces moments de fatigue, qui peut-être, sont aussi des moments de lumière.

Le port que nous sommes

Arrêter. Respirer. J’ai appris ça de toi. Ces moments autour de la table, entre nos plats préférés et ces saveurs qui racontent notre histoire… Et aujourd’hui, quand on se tient, même quand on est fatigué, on se sent un seul port. On est un seul endroit où les enfants débarquent, avec leurs tempêtes et leur joie.

Et on déploie nos petits drapeaux, pour montrer. Rien, peut-être, que la simple présence. Mais on est là. Et ça, c’est déjà un héritage.

L’équilibre, c’est juste de tenir

Alors, oui, l’épuisement parental. La fatigue. Ils sont là. Cette recherche d’équilibre me fait penser à ces nouveaux outils qui nous aident à être présents… Mais peut-être, chacun de ces moments, ces moments de silence, comme des petits éclairs.

C’est juste de tenir, debout.

On est un peu abîmés, mais on est là. Et on tient, ensemble.

Source: How to actually be present in meetings: The AI note-taker changing the game, Android Police, 2025/09/23 13:00:10

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