Les petits moments où l’équilibre se cache

Parent épuisé tenant un café sur table

Ce café tiède sur la table, encore fumant il y a une heure… On a tous connu ce moment, non ? Ce soir où l’épuisement parental pèse plus lourd que le sommeil de notre enfant.

On attend souvent, tous les deux. Le soir, quand le dernier souffle de l’enfant s’éteint enfin. Mais avant, il y a eu vos mains, doucement posées sur le dossier de la chaise, comme si vous portiez le poids de tout ce qui reste à faire.

Est-ce que j’aurais pu être plus présent ? Plus patient ? On est passés, vous et moi, par ces moments où l’épuisement parental nous serre doucement. Mais hier, dans cette éclaboussure de café froid, j’ai vu quelque chose d’autre, sous la fatigue…

La petite lumière dans nos jours un peu sombres

Il arrive parfois, au milieu de la pile de linge, cette pause. Une seconde juste. Quand vos yeux, ceux que je connais bien, se lèvent vers l’enfant qui joue par terre. Et là, dans le désordre, on découvre un secret qu’on portait ensemble.

Mais ces moments de solitude sont rares, au milieu du chaos quotidien.

Hier, en voyant vos doigts trembler légèrement sur le dessin, j’ai compris. Et puis je me suis rendu compte… ce n’est pas qu’on est à bout, c’est qu’on oublie de voir tout ce qu’on fait déjà.

Leur demander, à nous aussi, de la patience

Vous souvenez-vous de ce matin où le petit est parti à reculons vers l’école ? Vous êtes restée longtemps à la porte, accrochée à la clé de la maison. Quand on a enfin parlé, ce soir-là, on a abordé la fatigue et vos limites silencieuses comme autant de cailloux blancs guidant nos enfants.

Parfois, dans l’épuisement parental, la solution est simple : s’autoriser à ne pas savoir, ici et maintenant. Ne pas être parfaits, mais présents, ensemble.

La petite promesse, entre deux respirations

Ce soir, j’ai posé le café, chacun le sien, côte à côte. Dans cette zone d’entre-deux, où fatigue et force se mêlent, on a parlé plus lentement de tout ce qui reste à faire.

Prendre soin de soi, ce n’est pas toujours une grande chose. Parfois, c’est simplement relever la tête et sentir que son partenaire aussi laisse tomber son masque.

L’étoile du soir, cette petite lumière dans nos traits

Ce matin, à l’aube, j’y ai repensé : ce moment où vous avez pris les mains dans les vôtres en regardant les jouets éparpillés. Un instant de silence, comme un accord.

On porte ces instants comme des perles. Comme mon père me disait souvent, ‘Entre fatigue et joie, il n’y a qu’un pas que l’on franchit ensemble.’

Parce qu’aujourd’hui, je sais que, dans l’épuisement, nous avons cette petite lumière qui nous dit :

On est ensemble, et c’est déjà ça, l’équilibre qu’on cherche.

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