L’Équilibre en Silence: Parenthèse dans un Monde Connecté

Douce lueur de veilleuse après extinction d'écran

Vous connaissez ce moment, je pense. La lumière de l’écran qui s’éteint enfin, laissant place à la seule lueur de la veilleuse dans la chambre des enfants. Encore cette sonalité virtuelle, comme si le vibrait toujours dans notre poche? Pourtant, là, dans cette seconde, elle se tient immobile. Le souffle suspendu, les doigts effleurant le drap de la petite dernière. Dans ce monde où tout le bruit, cette pause, si minuscule, est-elle déjà notre équilibre?

Le temps volé, celui qui nous appartient

On a tous vu ces moments. Quand elle prépare les goûters en même temps que les vidéos de la réunion, et qu’à 15:07, une pensée s’échappe : « Et si on arrachait la prise? ». Mais comment? On a ce smartphone, ces outils, qui sont devenus nos enfants supplémentaires. Et pourtant, cette force. Vous la voyez? Et dans ces moments précieux… quand elle laisse délibérément, une fois, deux fois, trois fois, le téléphone vibrer, pour prendre le temps de la tasse de thé. Pas de l’écologie de la vie ou de l’article sur l’équilibre, mais simplement de cette tasse de thé. La parenthèse est là, petite, mais présente. Cette intention, cette résistance, est-ce déjà notre équilibre? Comment prendre, vraiment, ces moments, quand on a aussi l’impression, toujours, que l’équilibre, c’est juste de ne jamais tomber?

L’écran, les écrans, et les yeux qui nous regardent

Les enfants jouent. Ils jouent sur leur tablette, ou sur le smartphone, qui était un peu passé entre nos mains plus tôt. Et puis, il y a ces moments. Quand on les voit, tous, yeux rivés sur leurs propres écrans, dans la même pièce, mais silencieux. Comme si, on l’avait dit, l’équilibre, c’était leur silence. Mais les parents sont là, cette fois, ils ont un peu reculé leur écran. Ils ont mis les yeux sur eux. Et ils ont simplement dit : « On joue à quoi ? »

Le temps pour soi, le temps, juste… un min

Quand on a dit « prendre soin de soi », on a souvent pensé au spa, à la sortie entre copines, ou à la course. Mais ce n’est, bien sûr, pas toujours possible. Et pourtant, elle le fait. Elle prend le moment, quand elle se coupe les cheveux. Non, pas en se coiffant, mais en se les coupant juste. Elle le fait, parce que c’est le temps, le temps que ça prend, et le temps, donc, c’est le sien.

Elle prend le soin de la peau, et non, ce n’est pas une routine de 30 mn, mais de 30 secondes. Car c’est déjà ça, non? Elle allume, une fois, une bougie dans la salle de bain, et c’est déjà ça, son spa, et le sien, seulement. On a l’impression que c’est insignifiant. Mais ce jeu, ce petit geste de soi, est-ce, déjà, l’équilibre, juste ?

Leur temps, notre temps, notre deuxième temps

Quand l’enfant est placé, et qu’on doit se battre, encore, et trouver le temps, encore, nous avons tous ce sentiment de, toujours, être en retard. Mais, il y a ces moments. Quand on a prévu, en fait, du temps, pour le coucher, et qu’on a décidé, cinq minutes, maintenant, que rien ne serait plus important. Pas de l’écran, pas de dossier, pas de la réunion. On le fait, ce soir, et on a juste, cette douce, la douce, la main qui se tend, et on lui dit : « On va lire un livre? ». Et comme ça, la table, le bureau, le téléphone, tout est mis, là, de côté. Et on a juste, cette histoire, à lire, avec eux, nos enfants. Le parfum du livre ancien entre les pages, cette douceur partagée qui nous relie au-delà du numérique.

Ça, c’est, peut-être, l’équilibre, le plus important, et bien, le seul que nous devons, vraiment, nous forcer, à prendre, quand nous pouvons, même si peu.

Ce qui nous reste, quand le monde numérique s’endort

Quand les écrans s’éteignent, enfin, le soir, très tard, quand on vient se coucher, et qu’elle est là, à côté, on ne croit que l’équilibre, c’est grandiose. Mais non, non, c’est juste. Elle a laissé, une fois, le téléphone sur le bureau, dans le salon, et elle est venue, là, simplement, pour dormir. Puis, elle a ce soupir, ce soupir qui est le sien, celui de toutes les mamans, et les papas aussi, qui, aujourd’hui, ont fait ce qu’ils ont pu. Et nous, nous pouvons, peut-être, nous aussi, nous aussi, nous aussi. Et puis, on se dit : Demain, on essaie d’encore mieux.

Et puis, on s’endort, avec la même force de début, et la même fragilité. Peut-être, oui, parce que nous sommes là, et nous sommes, encore, après tout ce temps, et l’ensemble des écrans, et des temps, et des enfants, et des parents. Et nous sommes, là, à nous dire, encore, que nous allons, demain, mais, demain, peut-être, un peu plus présents, un peu moins connectés, ou, peut-être, un peu plus connectés, mais à nous-mêmes. Et c’est, déjà, beaucoup, mais c’est, aussi, ce que nous, maintenant, nous préférons, peut-être, car, c’est notre équilibre, à nous.

Source: The 4H Blueprint: Space, ProSocial AI And Planetary Health, Forbes, 2025/09/28 06:10:50

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