
Vous savez, ce moment suspendu où la lumière bleue caresse doucement ses joues fatiguées ? Elle a encore ce petit réflexe de vérifier une dernière notification avant de se pencher vers le livre de contes.
Alors là, j’en ai mis un quatrième, et hop, dans le fauteuil du vrai contact. Ensemble.
Responsable plutôt que parfait
On ne joue plus à la police du temps d’écran, comme avant. On l’a observé, vous et moi ? Quand on interdit, ça devient une monnaie d’échange, un jeu de cache-cache numérique.
Mais quand on laisse notre enfant expliquer pourquoi il veut tenir à cœur cette tablette… Vous savez, ce regard qui change.
On ne négocie pas des règles, on fait grandir des consciences. Responsable, ce mot est trop grand, parfois, mais il s’assoit si bien à table, sur le coin de la nappe, quand on parle de l’importance de regarder par la fenêtre aussi.
Parfois je me demande si je fais bien les choses, mais ces petits moments… ils valent tous les conseils du monde !
Un pas de côté, des mains sur le clavier
Cette semaine, mon petit génie a installé, discrètement, une appli de lecture partagée. Tu sais, ces moments où tu te dis ‘Wow, elle a encore des idées géniales !’
Les enfants voyaient apparaître, lettre après lettre, notre signature numérique, comme une petite présence dans la poche, même quand ils étaient seuls.
Accompagner, c’est parfois ça, non ? Ce n’est pas surfer à côté, mais être là, prêt à fermer le livre d’écran ensemble quand on sent qu’ils ont suffisamment bu.
Avec mon expérience d’analyse de données, je vois l’écran comme un dashboard – pas de jugement, juste des chiffres qui nous aident à ajuster le curseur.
Le juste milieu, ce n’est pas toujours au milieu de la table
On a voulu, certain·e·s, culpabiliser les parents qui laissent. D’autres, ceux qui enlèvent.
Mais ce soir, je vous la partage, cette réflexion que notre petite nous a faite : ‘Papa, quand on fait un jeu vidéo avec toi, c’est pas comme quand on joue seul dans le canapé’.
Ce n’est pas la même connexion, certainement. Le juste milieu, c’est ce point où on se sent complet, et où on se dit que les écrans, comme les cerises, perdent de leur saveur quand on les goûte trop vite, ou trop peu.
Cette habitude de partager l’écran, c’est comme quand on partage un bibimbap à la maison – chacun apporte sa touche, mais c’est le partage qui compte.
Dans la nuit, les écrans s’éteignent, les questions restent
Quand elle a éteint son écran cette fois, j’ai senti ce besoin urgent d’entrer dans sa chambre. Sans raison particulière, juste ce petit coup de cœur qu’on n’explique pas. Et là, on a parlé à voix basse, comme si le monde entier attendait.
Vous savez ce que nous avons découvert ? Que les enfants, parfois, ne veulent pas vraiment de l’écran, mais juste de la relève. Quelqu’un qui entre, comme un signal, pour dire : ‘Je suis là, pour autre chose que la surveillance.’
C’est pas un équilibre à trouver, c’est un équilibre à construire, chaque nuit, comme on le lit dans les histoires.
Parfois je pense à tous ces outils qui sortent, comme cette nouvelle plateforme dont j’ai entendu parler, mais au fond, ce qui compte, c’est bien plus simple…
