Vous avez déjà vu ce regard, cette main qui touche un front doucement avant de sortir, ce petit geste pour vérifier l’écharpe une fois de plus. Quand on est parents, on ne se pose pas vraiment les questions, on les vit. Ces moments de doute, ces instants de tendre perplexité, ce sont ces petits riens qui font un tout. On vous parle d’équilibre, mais l’accompagnement parental, c’est comme respirer, c’est inconscient, et pourtant, ça demande tellement, non ?
« Ce poids qui ne se voit pas… mais qui se sent »
Imaginez ce soir, après le repas, quand elle prépare le sac à dos de l’enfant pour le lendemain. Le cahier, la collation, le doudou qui se glisse dans le fond. On dirait une routine, et pourtant… chaque geste est un petit mot, une phrase silencieuse. Et l’équilibre dans l’éducation, n’est-ce pas là ?
- Quand on mesure le sucre «comme maman faisait», par pure habitude
- L’instant où on vérifie encore une fois la porte fermée, même si l’enfant est déjà grandi
- Ces moments qui ne sont pas sur la liste, mais qui sont dans le cœur
On est parents, et notre équilibre, c’est souvent une question de peser. Peser, pas les choses, mais les silences. Vous voyez, je me demande parfois si ces petits gestes sont plus importants que toutes les leçons qu’on essaie d’enseigner…
« Les mots qui ne sont jamais dits… mais qui se lisent entre les yeux »
Il y a des moments où on ne parle pas du stress, mais où on le voit. On le voit, dans ces moments où elle se relève, encore une fois, pour la troisième fois. Une question de rythme, une question de cœur. La sagesse ne vient pas avec des conseils, mais avec ces moments où on se croise, fatigués, et on rit. L’accompagnement, ce n’est pas guidé, c’est vécu.
- Quand on se comprend, et on se passe la tasse
- Ce petit regard qui se perd, quand on pense à ce qui se passera
- Les moments où on ne regarde pas les horaires, mais les visages
C’est tout ce qu’on ne dit pas qui nous relie, les parents, les aidants, les amoureux de la vie. Ces liens invisibles tissés dans le silence, ces sourires échangés à travers une fenêtre, ces traditions qui mélangent le kimchi et le sirop d’érable sans qu’on y pense vraiment—c’est là que réside la véritable connexion. On se dit souvent que l’éducation, c’est compliqué, mais en réalité, c’est dans ces petits riens partagés que tout prend son sens. Ces moments silencieux créent des liens durables, une complicité qui traverse les générations et les cultures, un équilibre fragile mais si précieux.