
Lorsque l’écran s’éteint enfin après une réunion interminable, on regarde cette petite main qui vient poser un dessin sur le clavier. Entre les deux mondes, il y a ces instants fragiles, pleins de grâce et d’embûches, où on se surprend à jongler avec les urgences, mais où on apprend aussi, lentement, à danser.
Le temps qui s’étire et se contracte
On a tous connu cette journée où les deadlines semblent danser la gigue avec les besoins de l’enfant qui veut faire un puzzle. Maintenant, ou plus tard. Ce n’est jamais le bon moment, mais on essaie, n’est-ce pas ? Et on se demande parfois si nous, adultes, comprenons vraiment les nôtres non plus ?
Les enfants, eux, ils ne comprennent pas les agendas. On les voit faire leurs petites sciences dans le coin de la pièce, pendant que notre doigt reste suspendu au-dessus de la touche muet pour masquer un bruit de jouets qui s’entrechoquent. Et souvent, on se surprend à sourire derrière l’écran, parce que cette tension délicate est aussi la vie qui nous murmure, là, tout près de nous. C’est incroyable, non ?
Les petites astuces qui font de grandes victoires
On a tous appris à composer, et à laisser s’échapper des petits rires, même quand tout semble coincer. On a découvert, par exemple, que le coin doudou aux portes du bureau devient une frontière sacrée à ne pas franchir pendant les visioconférences importantes.
Et qu’à l’heure des réunions, une boîte à surprises peut être remplie de secrets qui, enfin, ne durent que le temps d’une conférence. Et puis, parfois, on se permet de débrancher, juste un peu, comme on a du mal à respirer, pour prendre un goûter fait avec les fruits de la pause, et être juste là, devant les enfants qui nous font la leçon de vivre, dessin à la main.
On a l’impression de jongler, mais c’est peut-être juste, ça, une jolie danse, qu’on apprend au fil de l’essai et de la patience. C’est, à la fois, une lassitude et une grâce, cette tension entre les deux mondes qui se frôlent sans cesse.
Avec le temps, ces astuces ne sont plus juste des trucs, mais deviennent des rituels, des moments précieux qui nous rappellent pourquoi on danse cette danse.
Ces moments où l’essentiel se révèle
L’équilibre, ce n’est pas séparer en deux parties égales, mais trouver une nouvelle façon de construire.
Il y a aussi ce soir, quand on parvient, avant la fin du travail, à faire un jeu de cinq minutes avec les petits, qui à la fin vous disent, comme ça, en passant : ‘On peut jouer ça demain aussi ?’
Dans ces moments, on se dit que l’équilibre, ce n’est pas séparer en deux parties égales, mais trouver une nouvelle façon de construire, où les deux mondes, pont-levis, se relient par des petits souvenirs, et comme ça, relient, ensemble, et mettent juste, là où on se sent, comme, à la fois, à notre place, parent, et professionnel, qui se fait une place de quelque part, d’une autre façon.
C’est, ces moments, où on se sent, comme les parents, au cœur de l’équilibre, entre deux mondes qui se rapprochent, et on se dit, sans le dire tout haut, que c’est là, que se trouve le sens, que tout se fait, et que les enfants, nos petits enfants, nous apprennent, comme ça, à être, à la fois, ici, et là, à la fois dedans, et dehors, à l’écoute, et à la fois, dans le travail qui nous fait, et à la fois, dans le monde qui nous les fait. Et dans ces petits moments, on se rend compte que notre plus grande réussite professionnelle est peut-être cette danse imparfaite mais sincère avec ceux que nous aimons le plus.
Alors, soyons fiers de ce ballet, même quand on trébuche ! Parce que chaque sourire, chaque instant partagé, c’est notre plus grand accomplissement.
Source: Can I trust AI to give me good travel advice?, Elliott.org, 2025/09/27 12:30:00
