Imaginez une journée parfaite : ciel bleu, rires d’enfants… et une conversation sur l’IA qui change tout ! Et si, à ce moment-là, on parlait de l’IA non pas comme d’une machine froide, mais comme d’une force qui nous accompagne ? C’est exactement le pavé dans la mare que lance Geoffrey Hinton, le « père de l’IA » ! Un vrai coup de cœur, un cri d’alarme qui nous réveille. Pour lui, l’IA ne crée pas les inégalités, elle les amplifie. Alors… qu’est-ce qu’on en dit, nous, en tant que parents ?
Geoffrey Hinton : l’IA n’est pas le méchant
Quand Geoffrey Hinton parle, le monde entier tend l’oreille. Lui qui a aidé à façonner l’IA telle qu’on la connaît – pensez à toutes ces réponses instantanées, à ces assistants si malins – ne la rejette pas. Mais il met en lumière quelque chose de bien plus profond : selon lui, ce n’est pas l’IA qui détruit des emplois. C’est comment on l’utilise. « Ce ne sont pas les machines qui rendent les gens pauvres, mais le système capitaliste qui les utilise », a-t-il déclaré. Quelle clarté ! C’est un peu comme dire que ce n’est pas le couteau qui blesse, mais la main qui le tient. Ça change tout, non ?
Derrière l’IA : des choix humains
Imaginons un instant une caisse automatique en magasin. Qui a décidé de la mettre en place ? Pourquoi ? Pour nous faire gagner du temps… ou pour réduire les coûts humains ? Ou prenons un autre exemple : un outil d’aide aux devoirs qui permet à un enfant de finir plus vite ses exercices. Est-ce un vrai soutien… ou une pression déguisée ? L’IA en soi n’a pas de morale. C’est un outil surpuissant. Mais ce sont les humains, le système économique et nos décisions qui donnent une direction à cette puissance. Comme l’a souligné Hinton, l’IA pourrait enrichir une poignée de personnes tout en éloignant beaucoup d’autres du travail qui leur donnait une dignité.
Et les enfants là-dedans ?
Voilà le point qui nous touche au cœur : nos enfants grandiront avec cette IA omniprésente. Mais ce n’est pas parce qu’elle est partout qu’il faut la voir comme une menace. Au contraire, c’est une occasion en or de réfléchir avec eux. Demandez-leur : « Si tu avais un robot pour t’aider à ranger ta chambre, comment tu l’utiliserais ? » Ou : « Qu’est-ce que tu aimerais que l’IA t’apprenne ? » Le but, ce n’est pas de tout automatiser, mais de garder une relation saine avec la technologie. De voir l’IA comme une « Idée Amie », pas comme une menace qui plane. La magie, ce sont les conversations, les rires, ce qu’on construit ensemble. Ces petits moments qu’aucune machine ne pourra jamais recréer.
Apprendre à avoir du discernement face à l’IA
L’idée n’est pas de craindre l’IA, mais de l’accompagner avec conscience. Pourquoi ne pas explorer concrètement ? Écouter un podcast ensemble, créer une image avec un outil d’IA, ou même lui faire faire une blague toute bête — le tout en se posant des questions. Par exemple : « Qui décide ce que l’IA peut faire ou pas ? » Ces discussions, simples mais tellement précieuses, aident les enfants à développer un regard critique. Ce n’est pas un cours, c’est un moment d’échange, comme une partie de cache-cache dans le jardin.
Vers une humanité plus juste avec l’IA ?
Ce que Hinton nous rappelle, c’est que l’IA, comme tout outil puissant, peut être utilisée pour le meilleur comme pour le pire. Cela dépend de nous. Et par nous, j’inclus les parents, les enseignants, les décideurs. L’avenir que l’on construit avec nos enfants peut être à leur image : curieux, pleins de compassion, créatifs. Imaginez si chacun d’eux, dès le plus jeune âge, pensait l’IA non comme un robot qui remplace, mais comme un compagnon d’apprentissage… un outil pour redonner du temps aux gens. Pourquoi ne pas lancer cette réflexion autour de la table, ou pendant une balade au parc ?
Un clin d’œil pour la route
Et si on terminait par une petite question, celle que je pose à ma fille pendant qu’on marche : « Et si toi, tu devais inventer un monde avec l’IA, comment serait-il ? » C’est peut-être naïf, mais c’est justement cette naïveté qui compte. Le but n’est pas de fuir l’IA, mais de la penser avec douceur, curiosité et surtout… une immense dose d’humanité. Car c’est ça, le vrai défi. Pas la technologie. Mais le système qu’on choisit d’en faire. Et ce système, ce sont les enfants d’aujourd’hui qui en seront les architectes.
Source : ‘Godfather Of AI’ Geoffrey Hinton Warns Of Job Losses, But Not Because Of Technology: ‘That’s Not AI’s Fault, That Is The Capitalist System’, Biztoc, 2025/09/07 07:11:34