Mark Cuban, ce milliardaire visionnaire qui prédit que le premier trillionaire pourrait être « un gars dans un sous-sol » maîtrisant l’IA, vient de lancer des bootcamps gratuits d’intelligence artificielle pour les lycéens de Fort Wayne. Une initiative qui fait écho à cette question qui nous trotte dans la tête en tant que parents : comment préparer nos enfants à ce monde où la technologie évolue à vitesse grand V ?
Pourquoi l’IA à l’école est-elle devenue une nécessité ?
Quand Mark Cuban déclare que l’IA pourrait créer le premier trillionaire de l’histoire, ça fait réfléchir, non ? Mais au-delà des sommes astronomiques, ce qui m’interpelle en tant que papa, c’est sa volonté de rendre cette technologie accessible dès le lycée. Son programme offre une expérience pratique avec des outils d’IA générative dans des domaines variés comme la santé, les arts ou les sciences – exactement le genre d’ouverture qui pourrait inspirer nos jeunes à explorer des carrières qu’on n’imagine même pas encore.
Et les recherches appuient cette vision : une exposition précoce aux concepts technologiques change vraiment la donne pour leurs futures carrières et leur préparation au futur (Bembridge et al., 2011; Margaryan, 2023). Imaginez si nos enfants apprenaient à collaborer avec l’IA comme on apprend à lire ou à compter – non pas comme une menace, mais comme un outil pour amplifier leur créativité et leur impact. Cette approche de l’IA en éducation est fondamentale.
Comment cultiver la curiosité pour l’IA dès le plus jeune âge ?
Chez nous, ça résonne particulièrement. À la maison, on voit déjà cette curiosité chez les petits qui approchent les écrans avec cette émerveillement naturel – comme si l’IA pouvait devenir un compagnon de jeu et d’apprentissage plutôt qu’une simple machine. Cuban a raison de dire qu’on n’a « pas encore vu le meilleur ni le plus fou de ce que l’IA pourra faire ».
Saviez-vous que même les enfants d’âge préscolaire peuvent développer une compréhension de l’IA ? Cela les aide à évaluer plus efficacement les forces et les limites de l’intelligence artificielle (Harvard Graduate School of Education). L’idée n’est pas d’en faire des petits génies du code, mais de leur donner les clés pour naviguer dans ce nouveau monde avec confiance et discernement. Ces premières compétences numériques sont un véritable atout.
Et si on commençait par des jeux simples ? Comme imaginer comment l’IA pourrait résoudre un problème de tous les jours – ranger les jouets plus efficacement ou créer une histoire dont elle serait l’héroïne. L’important, c’est de garder ça ludique et ouvert, comme une invitation à explorer plutôt qu’une leçon à mémoriser.
Au-delà du code, comment former des jeunes qui comprennent le numérique ?
Ce qui me passionne dans l’initiative de Cuban, c’est qu’elle ne se limite pas à la technique. Les participants apprennent aussi à identifier les biais dans l’apprentissage automatique et à réfléchir à l’impact de l’IA sur leur vie future. Après le workshop, la plupart des étudiants ont développé une compréhension générale des concepts d’IA et commencé à considérer comment cette technologie pourrait influencer leurs carrières (Springer, 2022).
Voilà le vrai enjeu : former non seulement des utilisateurs compétents, mais des citoyens capables de questionner ces technologies qui façonneront leur monde. Comment s’assurer que l’IA serve l’humain plutôt que l’inverse ? Comment cultiver l’empathie et l’éthique dans un paysage de plus en plus algorithmique ? C’est le cœur d’une éducation à l’IA réussie.
Peut-être qu’en parlant de ces questions autour de la table du dîner, en encourageant nos enfants à réfléchir aux valeurs qui guident nos choix technologiques, on pose les bases d’une relation saine avec ces outils puissants.
Quel est notre rôle de parent dans cette aventure technologique ?
Cuban le dit lui-même : « Téléchargez Gemini de Google. Téléchargez ChatGPT… et posez simplement vos questions sur n’importe quoi ». Son conseil vaut aussi pour nous, parents. Plutôt que de craindre ce qu’on ne comprend pas, pourquoi ne pas explorer ensemble ?
Imaginez une soirée où vous demandez à ChatGPT d’inventer une histoire dont votre enfant est le héros, ou où vous utilisez un outil de génération d’images pour illustrer ses dessins. L’idée n’est pas de tout numériser, mais de montrer comment ces technologies peuvent enrichir notre créativité et notre connexion. Le futur technologique ne doit pas nous faire peur.
Et si on voyait l’IA comme un partenaire pour cultiver ce qui nous rend humains – la curiosité, l’empathie, l’émerveillement ? Peut-être que le premier trillionaire sera effectivement « un gars dans un sous-sol », mais les véritables richesses seront celles que nos enfants créeront en harmonie avec ces nouvelles possibilités.
Quel équilibre trouver entre innovation technologique et humanité ?
En cette journée claire de septembre où le soleil caresse doucement les parcs de notre quartier, je repense à cette vision de Cuban : l’IA comme fondement de l’éducation, accessible à tous, dès le plus jeune âge. Ce qui m’enthousiasme, ce n’est pas tant la promesse de fortunes colossales, mais celle d’un futur où nos enfants pourront façonner la technologie avec sagesse et imagination.
Et si la vraie révolution n’était pas dans les algorithmes, mais dans notre capacité à élever une génération qui saura utiliser ces outils pour créer un monde plus juste, plus créatif, plus humain ? Peut-être que le plus grand trésor que l’IA nous offrira ne se comptera pas en billions, mais en moments de grâce où la technologie sert notre humanité partagée.
Alors continuez d’encourager ces curiosités, ces questions, ces explorations – c’est peut-être là que se niche l’avenir le plus radieux.
Source : Mark Cuban Once Said First Trillionaire Could Be ‘One Dude In A Basement’ — Now He’s Putting AI Tools Directly In High School Classrooms, Biztoc, 2025/09/06 08:43:38