
Hier, 18 h 32, ma puce crie : “Papa, l’robot m’a battue aux devinettes !”
Je repensais à ça en lisant sur cette révolution silencieuse qui transforme tout, partout, à une vitesse folle, ça va trop vite. Ce n’est pas comme Internet à notre époque – c’est plus profond, plus intime. Et je me suis demandé, assis dans le silence du soir : comment est-ce qu’on prépare ces petits êtres à un monde qui sera radicalement différent ? Pas par peur, mais avec cette curiosité qu’ils ont naturellement, cette adaptabilité qu’on leur envie presque.
Comprendre la révolution silencieuse qui s’opère
Quand je lisais ces analyses sur comment l’intelligence artificielle recompose déjà le marché du travail, les services de santé, même notre façon de communiquer, j’ai jeté un œil à notre enfant qui demandait à son enceinte connectée de lui chanter une berceuse. (OK, j’avoue, j’étais un peu collé au radiateur en écoutant)
La technologie n’est plus quelque chose qu’on ‘utilise’ – elle fait partie de l’air qu’on respire. Franchement, elle est partout, cette IA, même au fond du four. Le boulanger utilise déjà des algorithmes pour prévoir ses ventes, le médecin s’appuie sur des outils diagnostics assistés.
Et nos enfants grandissent au milieu de tout ça, absorbant cette nouvelle normalité comme des éponges, sans se poser les questions qui nous traversent l’esprit le soir.
Cultiver l’esprit critique dès le plus jeune âge
Je me souviens de cet après-midi où ma fille a demandé si l’assistant pouvait faire des kimchi-pretzels—j’ai dit qu’on codera ça demain.
J’ai ri. Elle aussi. C’est ça, l’apprentissage.
Sa question naïve m’a fait sourire, mais aussi réfléchir.
Au lieu de lui donner une réponse technique, on a transformé ça en jeu : ‘Et toi, comment est-ce que tu programmerais un robot pour qu’il sache quel goûter tu préfères ?’ Ces moments du quotidien sont des occasions en or pour développer leur pensée analytique.
Ce n’est pas tant leur apprendre à coder – c’est leur apprendre à poser les bonnes questions, à remettre en cause ce qu’on leur présente comme une évidence. Ces conversations simples valent tous les cours du monde.
L’IA comme compagnon de jeu et d’apprentissage
L’autre jour, je les regardais utiliser cette application éducative qui adapte les exercices en fonction de leurs réponses. Je me suis dit : voilà, c’est ça. L’intelligence artificielle n’est pas ce monstre froid qui va remplacer les enseignants ou les parents – c’est un outil incroyable qui peut personnaliser l’apprentissage d’une façon qu’on n’aurait jamais imaginée.
Le défi, c’est de garder l’humain au centre. Quand on utilise ensemble ces outils, qu’on discute de pourquoi la machine a proposé telle solution, qu’on compare avec comment nous, humains, on aurait résolu le problème… c’est là que la magie opère.
Ils apprennent à voir la technologie comme un partenaire, pas comme un maître.
Naviguer ensemble dans ce nouveau paysage
On ressent tous cette inquiétude parfois, n’est-ce pas ? Ces moments où on se demande si on fait les bons choix, si on les prépare assez bien. Mais regarde-les : ils ont cette capacité incroyable à s’adapter, à apprendre sans même y penser.
Notre rôle n’est pas de tout comprendre avant eux, mais d’apprendre avec eux. De leur montrer qu’on peut être à la fois émerveillés et prudents, curieux et critiques.
Demain, on teste un jeu qu’on invente ensemble—papier, crayons, et un soupçon d’IA. Qui sait ? Peut-être qu’on créera la première chanson lullaby générée à la maison. Prêt ? On commence ce soir, tu suis ?
Source: Robinhood CEO says just like every company became a tech company, every company will become an AI company—but faster, Fortune, 2025/09/13 21:51:38