Imagine un carnet de stickers géant où chaque état américain devient un dessin gag : le couple de la Floride en tenue de golf, l’Alaskain emmitouflé jusqu’aux sourcils, la « California girl » blonde comme dans les clips des années 90. C’est rigolo au premier abord, mais ça nous pousse à chercher pourquoi ces images touchent une corde sensible. Comme quand on imagine les Parisiens en béret et baguette dans tous les coins ! Alors, pourquoi ces images sont-elles si parlantes ? Parfait pour une soirée famille « on décode les clichés » ? Ouais carrément !
Pourquoi ces images font-elles réfléchir nos enfants ?
Les générateurs d’images pompent des milliards de clichés publics sans garde-fou. Résultat : la secrétaire est systématiquement une femme, le docteur un homme blanc, et la personne « pauvre » a souvent la peau mate même quand on précise « blanc ». Vous voyez le truc ? Nos kids, qui baignent dans ces visuels, risquent de croire que l’algorithme dit la vérité. Proposons plutôt un jeu simple : ouvrir chaque portrait, noter la première idée qui vient (« Il fait froid, donc manteau »), puis chercher une image réelle de la région. La surprise dissout le cliché, et la discussion remplace le « c’est comme ça ». Bonus : comptez combien de professions sont tenues par des femmes dans la série ; la stat devient vite une révélation. Apprendre à décoder les stéréotypes de l’IA, c’est super important pour nos kids – ça leur donne les clés pour questionner le monde tout de suite.
Comment transformer les biais en activité créative ?
Allez, on recycle ! Imprime (ou dessine) deux versions : le stéréotype IA et une photo authentique d’habitants de l’État. Mélange-les, retourne-les, puis demande à ton enfant de créer « la carte postale idéale » : coiffure de l’une, veste de l’autre, fond réel. En manipulant, il comprend qu’un être humain est un patchwork, pas une étiquette. Petit aparté rigolo : la recherche de Bloomberg révèle que le dataset LAION-5B contient aussi des images violentes ou haineuses non filtrées. Expliquer que « le robot a appris dans une bibliothèque un peu bordélique » donne l’occasion de parler de sources fiables, comme quand on choisit un livre ou un film. Les activités créatives autour de l’IA aident à déconstruire les préjugés tout en s’amusant.
Comment développer l’empathie face aux stéréotypes numériques ?
Avant de dormir, propose « une valise imaginaire ». Chacun y glisse trois mots « qui décrivent bien ta journée » (curieux, rouge, éclaté). Demain, on rouvre la valise : l’algorithme, s’il n’avait vu que ces mots, te collerait-il une étiquette juste ? Non. Moralité : les gens ne rentrent pas dans une valise. Vous voyez le truc ? Lien direct avec les portraits Midjourney : l’IA ne connaît qu’un sac de mots-clés, elle ignore la chaleur d’un sourire. Respiration, partage, et dodo léger garantis. Cette réflexion sur l’empathie numérique montre combien les représentations stéréotypées limitent notre perception de la richesse humaine.
Qui tient vraiment le pinceau derrière l’écran ?
On n’échappe pas aux écrans, mais on peut leur apprendre à être « co-auteurs » plutôt qu’absorbés. Astuce : donne la « main » à ton enfant sur l’ordre. Exemple : « Maine, homme, tuba, homard ». L’IA sort une créature improbable. Comparons avec la réalité (pêcheurs, cerfs-volants, forêts). Le fou rire naît, la critique aussi. L’étude de Nature (2025) montre que chaque jour des millions d’images sortent de ces modèles ; il est donc urgent de cultiver « l’œil humain » pour trier, challenger, enrichir. Nos kids deviennent curateurs plutôt que consommateurs : Affiche la liste « voir, trier, commenter » sur le frigo. L’éducation aux médias devient ainsi un jeu familial où l’on apprend à questionner les stéréotypes.
Et si ton enfant devenait inventeur de prompts demain ?
On parie que dans dix ans les métiers tourneront autour de « poser les bonnes questions » à la machine. Pour s’entraîner, rien de plus fun : choisis une région de France, tape un prompt bienveillant (« une bretonne qui partage des crêpes avec ses voisins »), regarde le résultat. Est-ce que l’image reflète la diversité réelle des visages bretons ? Sinon, reformule. Le cerveau s’affine, la créativité explose, et l’enfant apprend à corriger l’algorithme plutôt que de subir son récit. Rapide calcul : si un prompt prend trente secondes et produit quatre images, une après-midi « prompt-athlon » peut générer des centaines de visages pour un concours « le plus humain gagne ». Rires garantis, neurones en éveil, et atelier possible entre cousins. Cette approche creative avec l’IA ouvre de nouvelles perspectives pédagogiques pour demain.
Source : Here’s What AI Thinks The Most Stereotypical Person From Every U.S. State Looks Like (50 Pictures), Pleated Jeans, 2025/09/06