
Une statistique glaçante circule depuis quelques jours : les moins de 25 ans ne représentent plus que 6,5% des métiers de la publicité aux États-Unis, contre 10% il y a cinq ans. Marc Lewis, doyen d’une école réputée, balance un pavé dans la mare en incriminant non pas les robots… mais les décideurs qui ont sciemment saboté l’ascenseur social. Ils remplacent carrément les stages formatifs par des jeunes super motivés qu’ils brûlent en deux ans ! Et si, derrière cette colère professionnelle, se cachait une leçon beaucoup plus large sur les compétences humaines à transmettre à nos enfants ?
En lisant ça, j’ai serré ma petite dans mes bras. Franchement, ça m’a vraiment secoué en tant que parent ! Et vous savez ce qui m’a frappé ? Cette même logique risque de s’immiscer dans notre quotidien de parents sans qu’on s’en rende compte. Quel héritage laissons-nous si on sacrifie l’apprentissage profond ?
L’IA ou notre obsession du gain rapide : qui est responsable ?

Les articles enchaînent les métaphores guerrières : bataille entre humains et machines, colère contre les algorithmes… Mais derrière ces images martiales se cache une réalité plus brutale. Ce qui frappe dans les témoignages des jeunes créatifs, c’est leur désarroi face à un secteur qui a « arraché les premières marches de l’échelle », comme le déplore Marc Lewis. Les juniors survivants sont coincés dans des rôles de forçats numériques — pourquoi ? Parce qu’on les exploite sous prétexte qu’ils sont « pas chers, infatigables et pas encore cyniques » (source The Drum, août 2025).
Quel parallèle avec l’éducation IA ? Combien de fois tombons-nous dans le piège des raccourcis technologiques sous prétexte de modernité ? Craie magique pour devoirs de maths ? Rédaction automatisée ? L’analogie est fragile, mais le danger similaire : en zappant l’apprentissage patient de bases solides — décomposition d’un problème, créativité structurée — on risque de produire une génération brillante en surface…
Cette réflexion nous amène directement à : comment cultiver ce que l’IA ne peut imiter ?

Marc Lewis l’affirme : « Les meilleures commandes pour l’IA naissent de cerveaux sachant décortiquer un problème, le retourner comme une crêpe et le reconstruire en idées révolutionnaires. Ça ne s’invente pas avec une virginité intellectuelle ! ».
À méditer en famille… Car ces aptitudes humaines se forgent loin des écrans. Dans des jeux où l’enfant doit inventer des règles absurdes (« Bataille de chaussettes parlantes ! »), imaginer 20 utilisations d’une cuillère (micro ? porte-clés ? antenne extraterrestre ?), ou même débattre d’une injustice fictive à table en défendant un avis contraire au sien.
Prenons donc des exemples concrets qu’on peut tester dès demain.
3 exercices pratiques pour renforcer leur singularité face à l’IA

1. Le jeu de la machine défectueuse : « Chérie, le grille-pain est devenu fou ! Aujourd’hui, il transforme les tartines en… cartes postales ! Invente ce qu’il pourrait faire demain ». Absurde ? Totalement !
Mais c’est en déraillant qu’on active des connexions neuronales uniques. Bonus absolu : des fous rires garantis contre le stress scolaire !
2. Le débriefing BD : Sur le chemin du parc après l’école, profitez du trajet pour leur demander de résumer leur journée en mode storyboard. Héros, méchant, rebondissement : travailler la narration structure la pensée bien avant l’écriture.
3. L’heure du « Pourquoiii ? » inversé : Balayer les réponses superficielles. « Pourquoi le ciel est bleu ? » « Les molécules diffusent la lumière » « Oui, mais pourquoi CETTE couleur… ? ». Creuser, comparer, confronter. L’IA brillera jamais dans cette danse cognitive-là.
Mais c’est quoi le fond du problème ? On pourrait dire que c’est cette tension entre rentabilité immédiate et investissement à long terme.
Redonnons-leur les clés de l’ascenseur… mais vers les étoiles !

Face aux vagues technologiques, beaucoup craignent l’obsolescence des cerveaux humains. Pourtant, partout émerge un contre-discours : agences recrutant sur la capacité à « penser comme un scalpel », familles redécouvrant le jeu libre… Comme disent mes racines coréennes, même le petit bambou devient fort avec les bonnes racines. Ces compétences se transmettent comme les recettes de grand-mère — invisibles mais essentielles.
Vous sentez comme moi cette inquiétude ? Pas exactement. Le risque existe de voir nos petits devenir des exécutants sous-payés de l’IA. Mais une autre voie s’esquisse : des outils boostant l’ingéniosité naturelle, comme des « exosquelettes catapultant nos idées », dixit Marc Lewis.
Et devinez quoi ? L’avenir, c’est nous ET l’IA main dans la main ! Et si on voyait cette incursion de l’IA non pas comme une menace, mais comme un miroir nous confrontant à notre approche éducative ? C’est carrément fou ce qu’on peut créer ensemble !
Et vous, comment cultivez cette étincelle humaine aujourd’hui ?
