Ce soir, vous étiez penchée sur votre ordinateur alors que l’appel de la dernière réunion de la journée venait juste de se terminer. Les enfants, enfin endormis, après un tourbillon de jeux et de devoirs. On a tous connu ces moments, non ? Ce moment où la vie professionnelle et la vie familiale se croisent dans le silence d’une soirée. Et pourtant, c’est là que vous dessinez, jour après jour, cet équilibre précieux, celui qui vous permet de faire tenir les deux bouts de l’existence. Ce poids de la vie quotidienne, on ne le ressent pas toujours ensemble, mais il est là. Ce poids, bien que parfois porté seul, dessine une chorégraphie unique entre nos vies.
On parle souvent de concilier carrière et famille. Mais on oublie que c’est dans les petits gestes que ça se joue, non ?
Ce moment où vous éteignez le micro des réunions virtuelles pour chuchoter un ‘Ça va ?’ aux enfants. On a tous fait ça, n’est-ce pas ? Cette pause-café détournée en vérification des mots de la dictée.
Ces moments de fatigue, on sent qu’ils nous pèsent, mais ce sont les mêmes qui nous transforment en équipe, comme une famille. Ces moments de pause entre notre carrière et notre famille rappellent le concept coréen de ‘jeong’ – ces liens affectueux qui nous unissent, même dans la fatigue. On a tous vu ça : cette main sur le dos quand on a passé une mauvaise journée, et pourtant, il y a un sourire en coin quand on arrive devant la maison.
L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, on le dit ‘harmonieux’, mais c’est plutôt une danse, parfois avec des pas de deux maladroits, parfois avec des envolées. Cette danse invisible entre les deux mondes n’est pas toujours harmonieuse, mais c’est dans ses imperfections qu’elle nous révèle notre force. Comme une famille, on apprend les pas de mémoire, on trébuche parfois, mais toujours, on avance main dans la main.
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