Un ciel sans nuage ce matin, idéal pour une partie de cerf-volant improvisée, un peu comme ces moments parfaits où on partage un goûter au parc sans voir le temps passer. Le cerf-volant piquait du nez, et juste au moment où je le rattrapais, mon téléphone a vibré dans ma poche. C’était la nouvelle : OpenAI lance sa propre place de marché de talents, pilotée à 100 % par l’IA, avec délivrance de certifications OpenAI Academy dès 2025. Fini le petit vert LinkedIn seul sur le ring ? Possible. Mais ce qui m’a fait lâcher la manivelle, c’est la nuée de questions qui a déferlé : Et mes mômes, ils apprendront quoi à l’école ? Leur premier job ressemblera à quoi ? Alors voilà, sans paniquer, comment j’ai abordé le sujet avec ma grande (qui a 7 ans), juste en essayant d’orienter le cerf-volant de sa curiosité.
Pourquoi cette plateforme IA change déjà la donne pour l’emploi
Imaginons un moment les recruteurs comme des chefs qui doivent préparer un dîner familial géant. Avant, ils passaient des heures à éplucher les patates (CVs). Avec la nouvelle plateforme d’OpenAI, les algorithmes épluchent, lavent et coupent enrobés ; les humains n’ont plus qu’à assaisonner et goûter. Résultat : 50 % de temps gagné, 20 % de coûts en moins et 15 % de collaborateurs qui restent plus longtemps dans l’entreprise (Deloitte, Unisphere). Traditionnel ou pas, le filtre IA devient le nouveau standard.
Alors, voici ce qui compte pour nos kids :
- Leur portfolio de compétences devra parler robot (mots-clés, micro-certifs, projets courts) ET humain (créativité, empathie).
- L’entretien « classique » sera précédé d’un entretien IA. Une étude montre que les candidats passés par ce filtre réussissent ensuite 53 % du temps à l’étape humaine contre 29 % pour les autres. En clair, bien sûr, mais aussi : savoir dialoguer avec une machine devient un super-pouvoir.
Certifications AI fluency : comment préparer les enfants sans stress
OpenAI prévoit des niveaux de certification progressifs, un peu comme les ceintures de judo. Verte, on sait poser une question claire à un assistant. Noire, on entraîne son propre modèle. Le bonus ? Les badges seront lus par la plateforme emploi et affichés côte à côte avec les diplômes classiques.
Quelques idées pour qu’un enfant de 7-10 ans s’y prépare sans s’ennuyer :
- Chasse au trésor « prompt » : un adulte tape une énigme, l’enfant reformule la question jusqu’à obtenir LA réponse. Leçon : précision = résultat.
- Story-clipping : on génère trois versions d’un conte, on vote pour la meilleure, puis on améliore le prompt ensemble. Leçon : l’IA est un partenaire, pas un oracle.
- Mini-projet « data de poche » : comptabiliser les feuilles ramassées au parc, petit graphique généré, on commente. Leçon : chiffre + contexte = décision.
Aucune tablette envahissante : 20 min, max. Le temps de griller des gâteaux de riz au four, et c’est plié.
Garder la main face à l’IA : l’humain avant l’algorithme
L’étude des RH révèle un risque : le manque de jugement humain. Les programmes savent mesurer, pas ressentir. Pour que notre progéniture reste conducteur plutôt que passager, trois repères simples :
- Relation d’abord — D’abord, on privilégie le lien humain. On réserve des créneaux « écran éteint » où l’on se raconte notre journée. Les neurones miroirs s’activent, la mémoire narrative se renforce ; l’enfant apprend à expliquer son parcours, un atout majeur quand il faudra convaincre un recruteur (IA ou humain).
- Doute constructif — Quand le chatbot répond, on pose la question magic : « Pourquoi, selon toi, a-t-il dit ça ? » On compare avec d’autres sources, on note les différences. L’esprit critique devient réflexe.
- Valeur éthique en 3 mots — Curiosité, Bonté, Responsabilité. On les affiche au mur; on les cite quand on corrige un devoir ou qu’on choisit un jeu. Petit rappel visuel que la tech amplifie ce qu’on décide d’être.
L’école et l’IA : comment suivre le rythme ?
Discipline qui monte : les profs s’informent aux outils IA pour évaluer les compétences « douces » (travail d’équipe, créativité). Pourquoi ? Parce que ces compétences font mouche dans le nouvel algorithme de matching OpenAI. On peut aider de chez nous :
- Portfolio carton : une boîte à chaussures décorée où l’enfant stocke ses dessins, photos de constructions, vidéos de chorales. Chaque trimestre on scanne, on choisit trois « perles », on rédige une phrase descriptive. Résultat : un mini-site ou PDF déjà prêt quand viendra le moment de postuler.
- Club de code… ou pas — Pas la peine de survolter l’agenda. Un atelier par trimestre suffit si on réinvestit à la maison : on refait un petit programme avec des blocs, on teste une IA qui génère de la musique, on s’arrête quand c’est encore fun. L’important : la sensation de faire plutôt que de subir.
Petite bulle d’espoir : lâcher le cerf-volant de leurs rêves
Parcourir l’annonce d’OpenAI, c’est un peu comme voir la mer depuis la dune : on peut stresser des vagues hautes ou se réjouir du champ infini à explorer. Chaque certification, chaque badge, chaque essai raté ou réussi est une coquille que notre enfant glissera dans son carnet de voyage professionnel. Notre rôle de parent ? Lui montrer comment nouer les lacets de sa curiosité, pas lui dire par quel sentier courir.
Alors, on range l’écran avant le coucher, on allume la lampe de poche pour lire une dernière page de BD, et on lui souffle : « Demain, quel que soit le job que l’IA invente, c’est toi qui choisiras d’y mettre du cœur. » Le ciel est clair, le cerf-volant de leurs rêves est prêt à prendre le vent ; il ne manque plus que notre poigne légère pour lâcher la ficelle au bon moment. Et vous, comment voyez-vous l’avenir de vos enfants avec l’IA ?
Source : OpenAI Is Taking on LinkedIn With Its Own AI-Powered Jobs Platform, Android Headlines, 2025/09/06 08:00:35