Notre Équilibre Invisible : Quand les outils parentaux nous demandent plus qu’ils ne donnent

Parents et enfants en cuisine utilisant une balance connectée

Ce soir-là, tu as posé ton téléphone avec ce soupir si familier. Nos regards se sont croisés vers la cuisine où notre fille apprenait à doser le sucre… avec une balance connectée nécessitant trois applications. Tu connais cette fatigue mentale qui s’installe quand on doit vérifier dix applications avant de simplement cuisiner? C’est notre quotidien, tout simplement.

Bon, et cette histoire ne s’arrête pas à la porte de la cuisine, n’est-ce pas ?

Cette supervision qui s’invite en douce

Tu te souviens quand elle voulait apprendre à nager ‘toute seule’ à la piscine ? Finalement, on passait plus de temps à anticiper les dangers qu’à profiter du moment. Comme cet assistant culinaire censé simplifier nos repas, mais qui exige désormais qu’on vérifie chaque recette pour les allergies.

« Cuisiner sans IA prend parfois moins de temps qu’avec ! » – ce rire fatigué devant le robot bloqué.

Tu sais bien, cette obsession de vérifier et revérifier qui nous prend une journée entière ! Nous, parents, connaissons ça depuis les premiers pas hésitants sur un toboggan.

Le mirage du temps récupéré

Comme avec cet organisateur familial numérique censé fluidifier nos matins. Résultat ? Nos soirées se transformaient en séances de mise à jour pendant que notre fille attendait son histoire. Je te parle de ces moments où, quand tu analyses les chiffres, tu réalises que ces économies de temps sont plutôt théoriques. Je me demande parfois si j’utilise ces outils pour m’aider ou si c’est moi qui leur rends service…

À croire que la compétence parentale ultime sera de savoir désactiver les notifications. Comme quand on éteint le babyphone pour mieux écouter leur respiration.

Ces compétences qui ne s’algorithmisent pas

Ta remarque ce dimanche reste gravée : « Ce que l’IA ne copiera jamais, c’est notre façon de négocier les brocolis ». Ces petites perspicacités du quotidien, ajustées au tempérament de chaque enfant, comme ces recettes transmises de mère en fille qu’on adapte selon les saisons. Ça me rappelle mon père qui mélangeait la sagesse coréenne avec les pratiques canadiennes pour trouver le juste équilibre.

« L’intelligence artificielle ne connaît pas le goût particulier de nos apéros entre voisins » – ta main posée sur la table du bistrot.

Peut-être notre rôle est-il de cultiver ces savoir-faire qui résistent au tout-automatique, à l’image des parents qui font leurs purées maison tout en jonglant avec les écrans.

Alors, tu t’es déjà demandé à quoi ressemblera l’histoire que nos enfants raconteront de notre génération ?

Notre rythme à nous

Face à ces technologies voraces, il reste cette sagesse pratique : accepter le progrès tout en gardant des îlots de simplicité. Comme quand on éteint le cahier de texte numérique pour vraiment écouter les histoires de cour de récréation.

La génération précédente murmure : « Vous compliquez tout. Nous élevions nos enfants avec un carnet et un crayon ». Ces mots résonnent étrangement quand on voit ton regard fatigué mais déterminé à préserver l’essentiel – ces moments où l’on pose simplement la main sur une épaule sans consulter d’application. Ces moments où on ne regarde pas un écran mais où on VOIT vraiment notre enfant… ceux-là ne s’algorithmiseront jamais, et c’est tant mieux.

Source: Vibe coding has turned senior devs into ‘AI babysitters,’ but they say it’s worth it | TechCrunch, TechCrunch, 14 septembre 2025.

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