
Elle était là, hier, à trier les cahiers scolaires longtemps après la tombée de la nuit. Les enfants déjà endormis, la ville bruissant derrière les vitres. Regarder quelqu’un tenir la maison avec cette grâce, c’est voir une forme de résistance. Et si on se risquait à en parler ?
L’équilibre invisible
Bon, en Corée, l’équilibre entre famille et travail, c’est comme marcher sur une corde raide. On apprend à le faire chaque jour. Mais regardez-le vraiment : c’est fait de tout petits gestes. On s’est surpris, vous savez, à combien de fois nous avons copié leur manière de gérer. Ces pratiques éducatives, ce n’est pas juste un système scolaire. C’est une manière de vivre, un peu. Quand la vie devient une longue liste de choses à faire, on s’accroche à ces habitudes.
Les petits silences
Ces petits rituels du quotidien, on les observe parfois avec un mélange d’admiration et d’inquiétude. Ce matin encore, elle rangeait les livres. La pile de la bibliothèque des enfants. On aurait dû lui dire, peut-être, mais on a laissé passer. On sait que les parenthèses, c’est comme ça. Qu’est-ce que ça fait, finalement, d’être coincé entre les défis de la parentalité coréenne, et les attentes de la vie moderne ? Mais tout est là. On se répond, on le sait, d’une façon silencieuse.
Quand la culture murmure
Alors, je me suis surpris à regarder comment elle fait. On sait que les pratiques éducatives coréennes ont une philosophie, bien sûr. Mais on est là, et ce qui est là, c’est une forme de tendresse, peut-être. On a adapté ces habitudes coréennes à notre vie ici, comme quand on prépare des repas traditionnels avec des ingrédients locaux. On a toujours pensé que la culture aide à la maison. Mais finalement, c’est elle qui nous apprend à nous adapter. La façon dont elle garde, cachée, une manière de tourner, de s’ajuster, chaque jour, quand la culture coréenne rencontre notre quotidien.
Notre corde raide
Quand j’pense à notre équilibre famille-travail, c’est cette image. Ces deux cordes qu’on tient serrés. Mais on est là, et l’on sent que la vraie force, c’est de résister, parfois, sans rien dire. Souvent, il suffit d’un clin d’œil pour sentir que la pression est devenue trop.
On se dit que les pratiques éducatives coréennes, ce n’est pas une question d’école, mais d’une histoire de la passion.
On s’en sort, on croit, parce qu’on a la chance de la faire ensemble.
Ce qui reste, après tout
Imaginez cette énergie quand, après une longue journée, on retrouve nos petits et on se dit : ‘Nous sommes une équipe!’ Ce petit moment, c’est notre victoire quotidienne. Les enfants, ils grandiront. On connaît, je pense. Les défis de la parentalité coréenne, on les a traversés, mais on les a un peu, aussi, laissés guider. À la fin, on se dit que les petites résistances, ces silences partagés, laissent une trace. On ne l’a jamais dit, mais on se souvient. Ce soir, quand la nuit tombe à nouveau sur la ville, quand on se regarde, on sait qu’on a fait ça, nous aussi. Ensemble, comme deux personnes, tenant une corde, au milieu de la Corée d’un côté, et de notre maison, de l’autre…
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