L’équilibre invisible : les petits moments qui nous portent

Famille profitant d'un moment tranquille à la maison

Quand les enfants murmurent leur dernier sommeil, ce moment suspendu enfin à nous, entre deux tasses encore chaudes – ou peut-être que je me trompe, mais ces moments précieux…

On prendrait presque une autre gorgée, mais on pèse plutôt le poids de la journée – cette fatigue qui nous collerait aux mains, si on la laissait faire. La parentalité, c’est pas un marathon, c’est ce cheminement où on se réinvente chaque jour. Et ça, je vous le partage comme on s’asseoirait devant la table du salon, un peu de vide et beaucoup de l’essentiel à dire.

Le poids qu’on se passe sans un mot

Parent aidant son enfant fatigué sur un vélo

On a tous vu ça. La manière dont un parent s’assoit, dans le dernier métro, en portant le sac à câlins.

On voit cette fatigue partout, dans les petits gestes du quotidien: la fatigue, elle se lit autre part que dans les chiffres : ce sont les doigts qui tiennent encore la porte du vélo, les yeux qui cherchent une solution à chaque problème.

vous transformez, sans même que ça se remarque, la fatigue en opportunité. Comme un soir, quand l’équilibre des chaussées était cassé, et que vous avez fait de ce moment une leçon d’équilibre. Le poids de nos journées ? On se le partage au creux de ces petites mains, qui apprennent à résoudre un problème de leur monde, et qui nous rendent à notre tour de petits enfants.

Les trouvailles qu’on se fait

Parent et enfant bricolant des jouets en bois ensemble

La table de cuisine, une fois, était devenue notre laboratoire – un peu de colle, trois bouts de bois, et cette idée entre nous.

maîtresse du stress, c’est de savoir s’arrêter. Et pi, c’est là que les enfants inventent.

C’est pas de la magie, c’est de la parentalité.

Une petite main qui a trouvé comment réparer leur jouet avec un simple élastique. On prendrait presque une autre pause, mais c’est le moment de leurs idées. Un conseil qu’on se donne à tous ensemble, ça, c’est pas des livres, c’est juste de voir que, dans ces moments de partage, la solution se dépasse, et on se retrouve, ils, et nous, et notre monde.

Tisser des liens, pas des attentes

Deux mains se posant doucement l'une sur l'épaule de l'autre

Le réseau de soutien, c’est pas toujours besoin d’une grande association. C’est parfois, juste, la manière dont on se regarde – et on prend le temps.

quand on se sent un peu loin, on se rappelle qu’on est ensemble, qu’on peut se partager les petits poids, et que, les yeux fermés, on se sent un peu plus léger.

La pression, la parentalité, c’est pas un monde pour les enfants. C’est un peu les nôtres, aussi, à nous les parents, de se construire un petit espace, d’une bouffée d’air, ou de cette main qui se pose sur l’épaule, sans dire plus. Et p’t’être, comme ça, demain sera différent, mais comme toujours, on trouvera, ensemble.

Et demain, quand les enfants seront endormis, nous reprendrons ces deux tasses, peut-être un peu plus légers, car nous savons que nous ne sommes pas seuls à porter ce poids.

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