Le poids silencieux que portent nos mains fatiguées

Mains fatiguées d'un parent posées sur un enfant au creux de la journée

Vous savez ce moment… quand la fatigue s’installe doucement, comme un poids familier qu’on porte sans même y penser ? Cette parentalité est un peu lourde à porter. On a tous vécu cette scène, non ? Ces instants où la fatigue se dissimule dans le pli d’un coude ou derrière un sourire forcé à l’heure du goûter, surtout après les vacances de Noël quand le rythme reprend. Ce n’est pas juste un poids, c’est une lassitude de tout l’être. Et ça, chers parents, on le ressent ensemble, même si on ne le dit pas toujours à voix haute.

L’équilibre invisible des parents d’aujourd’hui

Les mains d’une mère ou d’un père ne sont pas juste des outils : ce sont des boussoles, des portemanteaux, des consoles. On a vu ces petites mains qui comptent et recomptent les jours sur Pronote, ces parents qui jouent les équilibristes entre les devoirs et les réunions tardives. Et si on vous disait que ces mains fatiguées sont en fait notre plus grande force ?

Comment fait-on pour tenir le rythme ?

La fatigue du corps et de l’être

Tenez, prenez ces moments où les bronchites riment avec les nuits blanches. On a tous vu cette main qui se pose sur le front d’un enfant fiévreux, en pensant déjà à la journée de travail qui s’annonce. Cette question tourne, tourne, jusqu’à vous laisser épuisé. Quand vous portez votre enfant endormi après une longue journée, et que vous réalisez soudain que c’est le seul moment où il est vraiment tranquille… c’est là qu’on sent le poids le plus lourd, mais aussi le plus précieux.

Ce n’est pas juste une question de sommeil en moins : c’est l’équilibre, comme on l’a dit, qui se dérobe. On vit dans le noir, et on cherche la lumière.

Les regrets, ces silences trop lourds

Quand on a entendu, un jour, cette phrase devenue célèbre : « avoir fait des enfants est ma plus grande erreur », on a senti dans nos propres cœurs que ce cri n’était pas qu’une exaspération. C’est le poids de ces silences qu’on a parfois laissé s’installer, comme lors des goûters à la française où on aimerait tant être plus présent. Ce n’est pas un regret, mais une fatigue, la sensation de porter un monde qu’on peine à lâcher.

L’équilibre, ce n’est jamais une chose fixe

On pourrait imaginer d’autres chemins, d’autres choix. Mais ce poids, on le porte à deux, à trois, en communauté. La vraie force, c’est dans le témoignage de ce qui tient encore. Surtout à la rentrée scolaire, quand tout recommence à un rythme effréné.

Ces mains qui continuent, ensemble

On aime, on perd, et on recommence. Et on sent que la dépression, l’anxiété, ou simplement la fatigue, peuvent parfois nous dominer.

Ces mains fatiguées que vous portez, vous savez aussi ce qu’elles font : elles tissent des liens.

Malgré l’équilibre qui vacille, seuls ceux qui savent nouer sans se perdre connaissent la beauté de ces gestes silencieux.

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