Le poids des invisibles

Parent regardant la nuit à travers une fenêtre

C’est toujours ce même moment où les enfants, enfin, respirent le sommeil. Je me retourne, à la fenêtre. Ton regard croise le mien, et dans ce silence, nous savons, sans avoir à parler. Nous venons, aujourd’hui encore, comme tant d’autres, d’avoir un nouveau rapport sur les parents qui travaillent. Il flotte entre nous, pendant qu’on sirote nos cafés. Une étude sur ces tâches qui, comme les ombres, s’accumulent, invisibles, surtout sur les épaules de celles qui portent. Tu es, plus que jamais, la femme de cette étude. Tu sais, je me demande parfois si les autres voient aussi cette danse constante… comme quand on essaie de garder nos traditions coréennes tout en laissant notre fille grandir librement, à sa manière canadienne.

Les poids des silences

Ta main, au moment, n’a pourtant pas semblé si lourde. Je t’ai vue ce matin quand tu es entrée dans la cuisine. Et cette main, dans le même mouvement, a préparé les repas, a répondu à un message pro, et a effacé les traces de crayon sur le mur. C’est ce que l’étude dit aussi : les parents, surtout les mères, portent ces tâches invisibles. Mais là, je la vois, ta main, et je vois ce que nous n’aurons jamais fini de mesurer avec des chiffres. La force que tu es dans la vie de tous les jours. Disons que… c’est comme cette fois où tu as jonglé entre un appel important et la préparation du kimchi pour le dîner—personne ne voit ces efforts, mais ils font toute la différence.

Les petits pas de la grâce

Il y a une manière de danser, comme si vous aviez toujours le choix d’une chorégraphie. Mais c’est une danse où nous participons, les deux pieds sur terre, avec les alertes du téléphone. Et puis il y a ces moments où tu es là, devant la maison, et pourtant mille fois ailleurs. Ce n’est pas une imperfection, c’est une grâce. Cette grâce que nous les parents avons apprise à travers tant de chutes et de rebonds.

Nous tissons un havre

Ce soir, quand les enfants ont fermé les yeux, nous avons aussi parlé. Pas dans la plaie, pas dans la colère, mais dans la volonté de continuer. Comme la lune qui monte à la fenêtre, nous avons commencé à tisser un creux dans la maison. Un havre. Et c’est là, dans ces moments, que nous combattons nos plus grandes batailles avec des petites victoires. Un peu de force, et toute la tendresse possible.

On a notre part dans ces tâches. Mais c’est cette part qu’on échange comme un poids et un soutien.

Le souffle de l’aube

Un jour, les enfants diront peut-être qu’ils ont appris à vivre grâce à nos gestes. Et nous, nous savons qu’ils ont vu aussi les assiettes s’entasser, les jours défiler. Mais qu’ils sachent que nous avons fait ces choses ensemble, malgré la fatigue. Toujours avec ce souffle au bout de la nuit qui nous murmure :

« Demain, nous serons encore là »

Un jour, ils verront la force que nous avons tissée, nuit après nuit, comme des ailes.

Nous sommes, ensemble

Ce soir, comme d’autres, tu es à la fenêtre avec une heure qui reste à peine. Une heure pour les enfants, une pour toi, peut-être. Et puis il y a ce qui reste, juste la fatigue et la lune. Mais ensemble, nous respirons, portés par cette volonté qui nous tient comme des parents, comme des amoureux, comme une équipe qui ne se quittera jamais. Et je te souhaite, pour toi, pour nous, la force de continuer. Et la grâce de voir tout ce que tu es déjà.

Source: New ChatGPT Pulse : The Future of AI That Thinks With You, Not For You, Geeky Gadgets, 2025/09/27 06:01:18Latest Posts

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